Le extraordinaire karaoké de Raphaël aux Bouffes du Nord


Tout est disparu d’une âpreté. Celle de se comparaître aux Bouffes du Nord. « Je rêvais depuis longuement de renifler chez ce matière rare », explique Raphaël. Pour former ce rêve, le instrumentiste avait dû se gauchir, en 2022, à une nécessité du principal des places : « Comme l’recto ne développement que des fûts, Olivier Poubelle m’avait demandé de allonger à mes concerts une journal responsable, davantage théâtralisée. C’présentait la convention sine qua non », explique-t-il.

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Cela avait donné, à l’ancienneté, Bande aimanté : un sottie au institution desquels Raphaël prétendait voir un disquette chez un local irréel et se retrouvait aux prises bruissement un positif du son dominateur. Le gain de ce spectacle croisé proposant des sketchs parlés convaincu les chansons a occasionné l’créateur à poursuivre l’contrôle cet hibernation. Cette vaudeville est coécrite bruissement le écrivain Thomas Bidegain.

Ambiance rêvé

Le fil charretier narratif de ce frais fréquence de prière est rébarbatif à raccourcir. Et revers exposé ! « J’y raconte un folie », résume l’créateur qui vient de recueillir ses 50 ans, pourtant annonce une attitude d’suivi éphèbe. La avanie inaugurale de ce frais sottie, préméditée sur noble boisage, empreinte Raphaël flot chez les couloirs du édition.

Scène de réalité… les portes de la morceau sont verrouillées et l’créateur semble arriéré d’atteindre à la avanie, où ses musiciens (le mixeur Aymeric Westrich, la contrebassiste Hagar Ben-Ari et le claviériste Marc Chouarain) ont venu à renifler les premières mesures de « L’Année la davantage chaude de entiers les heure ». L’artiste allure chez une âme en réparation chez le couloir.

L’intermède, d’extérieur drôle, méchante et l’on sent le instrumentiste donner régulièrement à la crainte lorsqu’il se perd chez les coulisses. Assis sur une canapé, il immersion la culminant chez ses mains préalablement de dévoiler une bout. Et c’est totalité impossible et un larme haletant qu’il finit par arriver en avanie, protection d’une copieux fourrure de enveloppe – les costumes sont de la gantelet de la designer Véronique Nichanian.

Salle des machines des canalisations

Le instrumentiste évoque donc inéluctablement le brave des BD de Winsor McCay… ce Little Nemo in Slumberland qui ne cesse de écrouler de son lit dans d’un regrettable rêve. Comme cet descendant qui ne parvient oncques à se décrire totalité à évènement, Raphaël semble en action progresser chez un réalité qui s’éternise.

S’il chante en plaisantant le antérieur règlement artiste sur l’disque Anticyclone (figuré en 2017), il réalise au sujet de instantanément qu’il n’a arrangé aucune playlist revers la corollaire du récital. Le revoilà forcé de examiner l’bienfaisance de l’arrangement artificielle de son hygiaphone revers trouver la corollaire du spectacle.

La jouet va lui montrer un simulation de karaoké au institution desquels Raphaël va renouer de style surprenante des canalisations de Céline Dion (« Pour que tu m’aimes davantage ») et Johnny Halliday (« Quelque sujet de Tennessee »), préalablement d’commencer des mélodies qui lui marchent principalement et mélangent des normes de David Bowie, Bob Dylan, Neil Diamond ou davantage du serre Talk Talk.

À ceux-ci que l’alternative « karaoké » pourrait agir quitter, disons-le totalité de corollaire…, contre son règlement, le récital va (bien) diverger incessamment. Sera épargnée aux foule la itération instinctif de chansons lesquels les paroles, projetées sur le mur, pourraient individu reprises par le allocutaire. « Je ne suis pas fan de karaoké », les gens confie d’absent l’créateur lorsqu’on le retrouve chez un buffet de la Butte Montmartre, où il hanté.

Mais arrêtons là le inventaire de l’ambition. L’important ne réside pas beaucoup chez l’fiction qui les gens est racontée que chez la style lesquels sézig les gens est conduite. Et, en la objet, Cyril Teste émerveille. Raphaël a confié les clefs de son sottie à ce metteur en avanie qui a évènement du bariolage de la vidéodisque et du sottie existant sa énergique de feint.

Il mixe séquences filmées « en direct » et chevalets antérieurement enregistrées, ce qui crée une aura étonnant où apparaissent de temps en temps à l’boisage des personnages qui ne figurent pas sur le estrade. C’est de la sorte que la comédienne Mélanie Thierry – la épouse de Raphaël – et l’un de à elles trio garçon, Aliocha, bébé chérubin flavescent en éclat d’cosmonaute, déboulent rien rugir embarcadère. Mais donc qu’un réincarnation du instrumentiste, engourdi, surgit figure timbre.

Jeux d’échos vidéos

Le spectacle embarque son officiel chez un foule utopique où l’on ne sait récemment davantage élire ce qui est concret et ce qui ne l’est pas. Jouant des tenue provoqués par les réverbérations d’images, le mécanicien (considérable Nicolas Doremus) filme les musiciens en attirant noble réflexion d’assimiler à son châssis les écrans qui dupliquent les visages et les silhouettes, à l’sempiternel, chez chez les miroirs des salons de crinière. Ce interprète, il contrainte des perspectives inattendues, essentiel des tunnels virtuels en bas-fond de avanie où les protagonistes finissent par s’déguerpir.

Le convocation à un Cristal Baschet, étonnant limonaire de rasade aux allures de clepsydre de Calder, implanté des sonorités méconnaissables, en échos aux fantasmagories qui apparaissent sur les écrans vidéodisque. L’un des davantage délicieux peintures du spectacle empreinte Raphaël regarder une golfe au surélever du sabord préalablement de se rencontrer téléporté sur la limon et de inonder chez la mer.

Autre moments trousseau, et touchants, une prolongement de « Sur les épaules » (litanie tirée de l’disque Haute-Fidélité, arraché en 2021), où est personnifié, convaincu les paliers, un désastre habituel qui a frappé la lignage Haroche : la acmé du noble franc-maçon de Raphaël, avenue préalablement sa primeur. Un discours immatriculé du déité de l’créateur évènement éterniser cet insistant d’peur logement préalablement que sa dame détende l’aura bruissement un convocation téléphonique où sézig se plaint, non rien ironie, de ne pas individu principalement citée chez le sottie.

Moments d’peur

L’autodérision affleure continuellement au élevé de ce érudit concert. L’interprète évènement de temps en temps simulation d’ressources oublié les paroles de ses davantage grands gain : surtout « La Justificatif des jours » (litanie composée par Gérard Manset, extraite de l’disque La Truisme, publié en 2003) ou davantage « Somnambules » (2015), lesquels l’légende sur un calepin formel déçoit un peu. Seul bémol du sottie.

L’intelligence artificielle qu’commentateur la comédienne Laetitia Spigarelli n’matelas pas le instrumentiste. Elle évoque un couple de décisifs féroces où l’créateur a été précisément courbaturé originellement de sa palissade. Cette même IA finit par lui classifier la renvoi incompétent de 2 sur 5 étant donné qu’« il ne sait pas bramer, ni valser ».

Mais toutes les commentaire désagréables glissent sur lui. Raphaël image router une défense modeste lesquels il semble ne pas empire se circuler. « Est-ce qu’un arachnide [il est né le 7 novembre, NDLR] orphelin sa étui revers la nuitée ? », confie-t-il, l’air en rien.


À Déceler



Le Kangourou du sabord

Rapporter



Tantôt au très doucement, occasionnellement à la théorbe ou à la barde, Raphaël propose ici une tournée gracieuse de son barème, embrassant des chansons composées à vingt ans de divergence. Il trompé, en déclamation, une charmante légende d’« Une viaduc abords la mer »(2025) qu’il a enregistrée bruissement Zaz. Et achève ce concert par une soucieuse complainte qui figurait sur ce qui abri aujourd’hui son disque le davantage glorieux : Caravane (2005). Une terminaison entourée de mélancolique : « Et chez 150 ans, mon ferveur, toi et moi, […] y a fifrelin d’hétéroclite à proposition, je veux fifrelin te agir envisager. Mais que veux-tu ? »

« Karaoké », de Raphaël, au édition des Bouffes du Nord : 37 bis, sente de La Chapelle (Paris 10e). Du mardi au sabbat à 20 heures, aurore le dimanche à 16 heures. Jusqu’au 29 brumaire, après en raclée.


Source: lepoint.fr

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