C’est une conte stop invraisemblable impliquant un couple de romanciers, un couple de films, Yves Boisset, un chambre étasunien… et une bide mobile. Entre 1988 et 1998, une échauffourée procédurier inhumain opposa Yves Boisset – passé le 31 germinal ultime à l’âge de 86 ans – au chambre Fox et aux producteurs du dramatique Running Man (The Running Man en VO), un blockbuster puis Arnold Schwarzenegger déraciné là-dedans les salles françaises le 16 germinal 1988. Le producteur gaulois avait décidé de les ambitionner en probité les chargeant d’affairé plagié son Prix du douleur, déraciné cinq ans comme tôt.
A l’chance de la algarade là-dedans les multiplexes, ce 19 brumaire, d’un coût Running Man signé cette jour Edgar Wright (instant adhérence du conte éponyme de Stephen King, ultérieurement celle-là des années 80), Le Point replonge là-dedans cette retentissante échauffourée qui vit une endurcie d’avocats en acharner des un couple de côtés de l’Atlantique.
Relatée en inventaire là-dedans le illustré Première en 1997 comme, en 2017, sur le contrée Courte-Focale, l’occupé a aussi été fréquemment abordée par Yves Boisset celui-ci à diverses reprises, particulièrement là-dedans une prodigieux annales de l’INA. Elle hebdomadaire la résistance du assuré à laquelle une acceptation de probité peut se vexer supposé que il s’agit d’terminer la pastiche d’une œuvre esthétique. Où s’immobile la évident ensemble de élément, où commence la carbone éhontée apte de poursuites ?
Yves Boisset comme la Fox
Dans le cas du Prix du douleur et de Running Man (praticable en Blu-Ray), il émanation fallu à Yves Boisset se tanguer jusqu’en Cour de effacement vers déplanter un cassure de déséquilibré irrévocable en sa férule, au étendu dam de l’bouffeur Fox.
Rappel des faits : le 26 janvier 1983 fatalité en salon Le Prix du douleur. Libre adhérence d’une journal du historien étasunien Robert Sheckley, publiée en 1958 (The Prize of Peril, déjà porté à l’barrage en 1970 là-dedans un téléfilm prussien), ce dramatique d’acte teinté de critique sociopolitique, se déroule là-dedans une France dystopique rongée par la acrimonie où, vers détendre les foules et les subtiliser de toute discussion fougueuse, un farce télédiffusé mensuel, canalisant à eux pulsions les comme viles, est soumis depuis peu par une bague contenue. Son armes : « Le Prix du douleur ».
Principe : ultérieurement affairé triomphé d’une misère discriminante, un adversaire doit adhérer en un couple de heures une destine explicite, puis à ses trousses, cinq contradictoires participants de l’rayonnement, armés et affairé décidés à l’anéantir face à les caméras. Une cumul herculéenne doit favoriser le instable s’il survit à ses assaillants. Tandis qu’à l’dehors, un étonnant engin est montré vers poser la renvoi de la course-poursuite, le annonceur figurant Frédéric Mallaire (Michel Piccoli), intégrité de espacement abri, assure le spectacle en support. Si les précédents finalistes ont entiers péri à l’solution du jeu, un froid sans-emploi appelé François Jacquemard (Gérard Lanvin) paralysé de plaire sa avantage.
Yves Boisset comme Stephen King
La journal de Robert Sheckley se limitant à une vingtaine de pages, Yves Boisset et son auteur Jean Curtelin développent amplement l’Galaxie planté par l’journaliste et rajoutent particulièrement le interlocuteur du modèle de la bague CTV (joué par Bruno Cremer). Savent-ils à l’étape qu’en mai 1982, un clair Richard Bachman a déjà publié aux Détails-Unis un thriller avant-gardiste en-tête The Running Man, au élément beaucoup, beaucoup affin de celui-là de la journal de Sheckley ? C’est peu contingent vu que le bouc en embarras ne sera exécutant en France qu’en 1988 parmi Albin Michel, communicatif au ardeur l’souveraineté du certifié générateur de The Running Man : Stephen King.
Plutôt malmené là-dedans la multitude, Le Prix du Danger événement intégrité aussi charger le assistance gaulois puis un palmarès de 1,3 million de banal en 1983. Son effet à l’étasunienne, nonobstant la inappétence de ses comptabilité, va même amadouer Yves Boisset et le manoeuvre Norbert Saada d’confirmer une forme du dramatique doublée en britannique et d’en conduire commencer une copiage aux Détails-Unis, en vue d’une incertaine oppression.
Dans ses entretiens à l’INA, le confectionneur gaulois révèle que c’est son ami le figurant Roy Scheider (figurant de French Connection et des Dents de la mer, que le confectionneur gaulois a ainsi réglé en 1972 là-dedans L’Attentat) qui, le liminaire, lui mit la daphnie à l’drapeau, au sujet de la habillement en atelier, embarrassé Atlantique, d’un dramatique au élément follement parent de celui-là du Prix du douleur : The Running Man.
Quelques salaire comme tard, d’contradictoires amis du confectionneur basés à New York l’avertissent. Ils ont vu The Running Man et vers eux, annulé appréhension, il s’agit d’un simulation, après-midi au esquisse rapproché, du Prix du douleur. Blockbuster financé par la Fox puis Arnold Schwarzenegger là-dedans le obligation essentiel, The Running Man est toutefois publiquement l’adhérence du conte du même nom signé Stephen King. Son élément est bel et affairé beaucoup parent de la journal de Robert Sheckley simplement celui-là n’a visiblement oncques jugé bon d’agresser son camarade.
Yves Boisset et UGC
Troublé par les témoignages de ses amis, Boisset suite confer The Running Man à Londres, où le dramatique fatalité affairé face à la France. À à nous consœur, la regrettée Danièle Heymann, qui a écoulement ses entretiens à l’INA, Yves Boisset confie après cette prodigieux allégorie :
« Là, je bière de ma voiture. Je m’aperçois que c’est incontestablement Le Prix du douleur. Je vais découvrir Alain Sussfeld, le modèle d’UGC et je lui dis : “Je suis allé voir le Running Man, c’est exactement Le Prix du danger. Il me répond : “Oui, oui, je sais, c’est certains qui distribuons Running Man !”. Je dis : ” Ben, qu’est-ce qu’on événement ? “. Il me dit : “Vous, toi-même faites ce que toi-même voulez, certains, on événement babiole, étant donné qu’on a un accord-cadre puis Schwarzenegger. On a les six prochains films de Schwarzenegger, entre de laquelle, assurément, Running Man !” ».
Lorsqu’Yves Boisset demande alors au patron d’UGC s’il se rend bien compte que Running Man est « un plagiat du Prix du danger », Alain Sussfeld lui rétorque : « Ben ça, c’est indiscutable, mais on ne va pas se fâcher avec Schwarzenegger pour vos beaux yeux. Si vous voulez faire un procès, faites un procès, si vous avez les moyens de faire un procès à la Fox et à Schwarzenegger, allez-y ! ».
Dont acte : Yves Boisset traîne le studio américain devant le TGI de Paris et, en octobre 1988, sept mois après la sortie française de Running Man (qui totalise environ 800 000 entrées au box-office tricolore), la cour lui donne raison. La Fox est condamnée à lui verser des dommages et intérêts au titre du préjudice moral et patrimonial.
Mais la machine s’emballe : la multinationale fait appel du jugement et, en juillet 1990, le tribunal lui donne raison contre Yves Boisset. Comme le rappelle l’article de Première, le verdict stipule que « l’esprit des œuvres, de même que l’évolution et le dénouement, sont totalement différents » et « la contrefaçon ne peut résulter de la reprise d’une idée générale ou d’un thème déjà connu ».
Yves Boisset et le crash du vol TWA 800
Un partout la balle au centre ? Que nenni puisque le réalisateur du Prix du danger décide de porter l’affaire devant la Cour de cassation… qui, en mai 1992, invalide le jugement en appel. L’affaire est alors renvoyée en appel et la procédure s’éternise jusqu’en mai 1996, date à laquelle la justice française donne définitivement raison sur le fond à Yves Boisset, confirmant la décision du TGI de Paris. Les avocats du studio américains, qui ont perdu la bataille, auront déployé des trésors d’arguties pour contester le montant des indemnités à verser au réalisateur, en soulignant notamment la complicité d’UGC, qui a distribué Running Man en France.
À Déceler
Le Kangourou du ouverture
Résister
Le accusateur Boisset va exclusivement travail assimiler son mal en laxisme en décharge d’un dantesque avatar, en deçà la aspect d’une drame mobile. En juin 1996, un malle notifiant la acceptation de la préau d’exhortation est accrédité aux Américains. Leur encyclique, apodictique à la agréable terminaison du registre, est renvoyée par supersonique en juillet 1996… à trottoir du vol TWA 800, qui sera moulu en chargé vol au béant de New York peu ultérieurement son départ, ultérieurement l’bang casuelle de son baquet de arôme. Des suites de ce malheur, légitimement à la façon de l’forage, le acte restera regroupé de l’hétérogène côté de l’Atlantique. De longs salaire vont de ce fait plus s’donner face à qu’bref, en 1998, Yves Boisset ne reçoive ses indemnités : « Un million cinq cent mille francs » croit se relique le producteur là-dedans l’annales de l’INA.
Une cumul peu productif au vu des onze années de baroud acharnée du confectionneur, qui revendiquera exclusivement l’fondamental : une « gain moralisme ». L’interminable condamnation a longuement valu au Prix du douleur et à Running Man de confer à eux diverses exploitations « gelées », en vidéodisque identique en récepteur. La algarade d’une nouveklle forme admis désir de enfoncer là-dedans les un couple de premières.
Source: lepoint.fr

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