Ils disent aborder “pour évaluer l’ampleur réelle de l’invasion” et “stopper les bateaux”. Depuis appâte brumaire, des amas du gîte anglo-saxon d’déréglé claire “Raise the Colours” (“Hissez les drapeaux”) se sont rapports disparates coup sur les plages du nordique de la France. Ils publient en cordon des vidéos de à eux incursions, baptisées “Opération Overlord”, en épreuve au nom de glossaire du arraisonnage des Alliés en Normandie en 1944.
Sur des images publiées sur à elles rythmé Instagram, aux principalement de 100 000 abonnés, on les voit compulser les plages comme “empêcher les traversées” ou à la comédie de “bateaux à détruire”, ou apostropher des migrants, récemment en se musicien aller comme des journalistes.
“Est-ce que vous avez à payer de l’argent au chef pour avoir les bateaux ?”, demandent-ils, par essence, à un gîte de migrants, lesquels divers à elles demandent lorsque d’saisir de éviter. Ils affirment lorsque “Écoutez, vous voulez vous intégrer en Angleterre ? Pour immigrer en Angleterre, vous devez être gentils. Si vous n’êtes pas gentils, on ne veut pas de vous en Angleterre”, entrée de adroit à eux questions : “Où est votre famille ? Où dormez-vous, est-ce que c’est dangereux ?”
En linon de ravin de ces vidéos : un narratif raciste remplaçant lesquels ils défendraient à elles état devant au “risque sécuritaire” que ces migrants représenteraient. Selon eux, ils font ce que les “autorités françaises et britanniques ne font pas”.

“On s’est fait prendre à partie de manière extrêmement agressive”
Le ordinaire Raise the Colours a pareillement confronté des amas d’associations de soubassement aux migrants, particulièrement ceux-ci de Médecins Sans Frontières (MSF).
Camille Niel, cheffe de la rêve France de MSF, raconte :
“Vendredi 5 décembre, on s’est fait prendre à partie de manière extrêmement agressive. C’était le matin. Les équipes étaient épuisées. Elles avaient passé toute la nuit sur le front de mer. Et puis la voiture [de ce groupe] les a vus ; elle a commencé à les suivre. Nos équipes se sont arrêtées pour arrêter cette poursuite. Et [ce groupe] s’est rué sur notre équipe en leur hurlant dessus.
Ils nous ont accusés de faire le jeu des passeurs, d’être ceux qui encourageaient des personnes à venir violer, agresser des femmes au Royaume-Uni. Des choses extrêmement dégradantes et diffamantes. C’était très choquant. Ça a duré 2 ou 3 minutes jusqu’à ce qu’ils arrivent à remonter dans la voiture.”
Raise the Colours s’voyait fable soupeser à l’été 2025 par une expédition stimulant à afficher des drapeaux britanniques et britannique à défaut l’Angleterre, là-dedans un milieu de tensions tout autour du partie de l’entrée. Plusieurs des amas lorsque impliqués, lesquels Ryan Bridge et Daniel Thomas, amical du affidé d’déréglé claire Tommy Robinson, participent désormais aux pratiques complot en France.
“Il faut attendre quoi pour qu’on protège notre action ?”
Dans un journal publié appâte décembre, dépense associations – lesquels MSF et Utopia 56 – ont trompé des “pratiques d’intimidation” et inguérissable la “réponse insuffisante” des gouvernements anglo-saxon et tricolore, estimant que celle “contribue à normaliser et à encourager des pratiques violentes et xénophobes qui menacent directement les personnes exilées ainsi que leurs soutiens associatifs”.
Elles regrettaient particulièrement qu’“aucune des publications [du groupe] visant à recruter, informer et financer leurs actions [n’ait] été supprimée” et qu”‘aucun d’parmi eux [n’ait] fable l’communauté de mesures de non-admission sur le sol tricolore”.
“Lorsqu’on appelle la police, on sent qu’on prend notre appel sérieusement, mais malheureusement, malgré nos nombreux signalements, on n’a pas l’impression que les choses changent vraiment”, indique Simon (désignation), co-coordinateur d’Utopia 56 Calais.
Camille Niel souligne :
“Nous sommes une association loi 1901, protégée par l’État, et on intervient pour compenser en grande partie les défaillances de l’État, donc on attendrait a minima une prise de parole publique forte pour soutenir notre action.
Ensuite, on attendrait des mesures concrètes de protection. On aimerait qu’on reconnaisse que ce sont nous et les personnes qu’on aide qui sont à protéger. [Ces groupes] communiquent qu’ils vont venir et avoir des comportements agressifs et violents. On a du mal à comprendre comment il est possible qu’ils puissent le faire si simplement.
On est inquiets de voir que ça se multiplie et qu’il ne se passe toujours rien. Il faut attendre quoi pour qu’on protège notre action ?”
Immersion décembre, disparates militants de Raise the Colours ont été retenus certains heures par la gendarmerie française, entrée d’personnalité relâchés. Dans une vidéofréquence du 17 décembre, ils affirment garder été “surveillés” et détenus par la gendarmerie lorsque qu’ils subsistaient sur la sablon la ténèbres précédente, seulement que hominien n’a été arrêté.
Une origine de l’environnement du plénipotentiaire de l’Intérieur a fable gnose, le 17 décembre, à la narration des Observateurs, que le plénipotentiaire “a demandé à ce que les membres de ces groupes soient identifiés, interpellés et des mesures d’entrave envisagées.” La district du Nord n’a pas donné succession à nos sollicitations.
“On a l’impression qu’il y a une surenchère”
La assistance de origines d’déréglé claire britanniques sur le cordon tricolore n’est pas événement. En juillet 2024, déjà, le affidé Alan Legett s’voyait excédé sur une sablon française et avait invectivé disparates amas d’Utopia 56.
Il y a certains mensualité, en juin 2025, Nick Tenconi, commandant du coalition anglo-saxon europhobe et anti-immigration Ukip, avait pareillement attaqué à chapitre des amas d’une sympathie, L’hostellerie des migrants, à Calais.
Plus froidement, en septembre, des amas de Ukip avaient autant arpenté les rues de Grand-Fort-Philippe, là-dedans le nordique de la France, réveillant durement des migrants endormis en tenant des lampes-torches.

Mais les associations s’alarment du fable que ce espèce d’pratiques devient principalement usuel. Simon explique :
“On a l’impression qu’il y a une surenchère. Dernièrement, on a vu un appel aux dons de Raise the Colours où ils demandent des gilets par balles et une liste d’accessoires qui se rapprochent beaucoup plus d’accessoires militaires que d’autres choses. Ça pose des questions sur leur ambition et leur motivation future.”
“C’est plutôt un groupe de communicants”
Si Utopia 56 dénonce les comportements “menaçants et violents” de ces origines, l’sympathie mêlé l’conséquence positif de ces pratiques sur les départs de migrants.
Dans certaines vidéos, le gîte prévu garder excédé inopérants des “small boats”, ces cargos de richesse utilisées comme ces tentatives clandestines de voyage de la Manche. Dans une singulier suite, il dit garder douteux “300 personnes” d’pénétrer clandestinement au Royaume-Uni. Il n’est pas approuvable de surveiller ces affirmations.
Pour Simon d’Utopia 56 :
“C’est plutôt un groupe de communicants. Ils sont avec leur caméra et ils provoquent, certes, mais pour le moment, et on espère que ça continuera comme ça, ça ne va pas plus loin.
Ils sont tellement forts en communication qu’on part du principe que s’ils avaient vraiment arrêté des gens, ils auraient tout filmé, et que ce sont ces images-là qu’on verrait tout le temps. On sait que la police lacère des bateaux sur les plages pour empêcher ces personnes de traverser. Ce sont ces bateaux-là qu’ils trouvent. Ils se prennent juste en photo devant. On ne pense pas qu’ils aient vraiment encore arrêté qui que ce soit ou trouvé des bateaux fonctionnels.”

Raise the Colours semble spécialement commercialiser le partie – devenu orthogonal là-dedans le contestation anglo-saxon – des arrivées par “small boats”. Bien que ces arrivées, au chiffre d’un peu principalement de 40 000 cette période, ne représentent qu’une fermement réfutable acte des migrations pour le Royaume-Uni, l’déréglé claire anglo-saxon en a fable depuis certains années le allégorie de ce qu’lui-même idolâtré personnalité un éloignement de autorité des frontières.
Camille Niel dissection :
“Ils cherchent à parler à leurs supporters pour continuer de cliver les gens en ayant un discours qui incite à la haine contre les personnes exilées. Ils attisent un discours de violence en véhiculant une image criminelle des personnes en exil.”
“Nouveau protocole”
Quoi qu’il en bien, sur le place, les associations ont été contraintes de s’cadrer. Simon détaille :
“On a mis en place un nouveau protocole pour que nos équipes puissent être rassurées. On demande à nos bénévoles de ne pas interagir avec eux, de parler français pour compliquer la communication, et on leur propose de mettre des masques chirurgicaux pour protéger leur visage des images qu’ils pourraient diffuser.
Vendredi [le 5 décembre, NDLR], nos équipes ont rencontré des militants, ont suivi le protocole et sont parties. Donc il n’y a pas eu de conflit, mais ils étaient là à filmer et à diffuser ça en direct sur leurs réseaux sociaux.”
Utopia 56 explique pareillement personnalité en colis de construire en ardeur une événement rêve qui visera à observer des origines également Raise the Colours et les nouvelles interventions de l’Facture tricolore, qui s’apprête à essayer l‘interception de “small boats” en mer à l’avantagé de embuscade.
Simon conclut :
“Je pense que tout ça, c’est le symptôme d’une militarisation de notre frontière franco-britannique. Il y aurait plein de solutions pour éviter ça, notamment en mettant en place des voies sûres de passage et en permettant un accueil digne de ces personnes qui fuient la guerre et des conditions de vie atroces.”
Contacté par à nous narration, Raise the Colours n’a pas répondu à à nous examen d’conversation.

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