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Depuis le second mandat d’Emmanuel Macron, le rôle de la première dame s’est nettement accru. Plus libre qu’avant, elle entend, elle aussi, laisser un bilan.
Par Romain Gubert et Nathalie Schuck
Publié le
Temps de lecture : 14 min
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La tour Eiffel rayonne, en ce 24 avril au soir, derrière le couple Macron qui remonte à pas cadencé le Champ-de-Mars pour célébrer la réélection du chef de l’État, un exploit pour un sortant hors cohabitation. Rien ne va, pourtant, dans ces images trop lisses et fabriquées. Ils semblent si seuls au milieu de la joyeuse troupe d’enfants qui les escorte. Si loin des « jours heureux » de la conquête de 2017. Elle, arrimée à sa main, visage fermé, lèvres pincées, le sourire crispé comme rarement, dans un tailleur-pantalon bleu nuit à col Mao siglé Vuitton qui lui donne l’air d’un petit soldat. Comme si l’émotion pouvait à tout instant déborder. « Il n’y avait pas de joie, pas d’allégresse. Ni chez l’un, ni chez l’autre d’ailleurs. C’était “OK, on y retourne”, le poids des responsabilités. S…
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Source: lepoint.fr
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