Les comptes d’un volumineux plate-forme russe pile amplifier le tourisme et accoucher des stations balnéaires au pourtour de la mer d’Azov, y inclus pendant les territoires ukrainiens occupés, ont été publiés pendant les médias russes. Si ce dépense peut paraître déraisonnable pile un territoire en désaccord, il vise à acquitter la existence russe irrévocable pendant cette département.
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Des origines de confort ? Il y en halo. De la pêche à l’esturgeon ? Pas de achoppement. Sans épargner les innombrables plages, spots de interprétations nautiques et méconnaissables stations balnéaires “éco-responsables”.
Moscou semble renfermer un dépense avec qu’prétentieux pile accoucher un éventuel firmament pile touristes… pendant les territoires présentement occupés par la Russie sur les rives de la mer d’Azov, depuis le nordique de la Crimée au sud du Donbass.
Un dépense à 30 milliards d’euros
Il n’est pas écrin d’marcher en Égypte ou en Turquie, s’emballement Komsomolskaïa Pravda, l’une des magazines russes les avec brutalement pro-Poutine, pendant un exercice figuré dimanche 16 juin. D’ici 2040, une “nouvelle Mecque” fera son épanouissement pendant la département de la mer d’Azov, soutient le billet. “La Russie a beau être le plus grand pays du monde, nous sommes limités en mers chaudes. Sotchi et Yalta [en Crimée occupée] ne suffisent pas, en pleine saison c’est la cohue là-bas”.
Au accompli, la Russie souhaite ériger 20 nouvelles stations balnéaires pendant cette département. Marioupol, Melitopol, Berdiansk : beaucoup de noms de villes aujourd’hui associés à l’ingression à éternelle sellette de l’Ukraine par la Russie. Sur le extrêmement critique dépense de propagation touristique que Komsomolskaïa Pravda se targue d’renfermer pu demander en générale, ces mêmes villes deviennent des hauts parages du tourisme amer, des congés en parentèle au pourtour de l’eau ou plus pile idolâtre du thermalisme.
Chacune de ces nouvelles destinations balnéaires possède en conséquence, aux mirettes des autorités russes, une ou contradictoires “spécialités” susceptibles de attirer étranges catégories de touristes.
Ce volumineux dépense de propagation bon marché devrait service 2 700 milliards de roubles, sinon vers 30 milliards d’euros, d’subséquemment Komsomolskaïa Pravda, qui souligne que “les stations balnéaires soviétiques de l’Ukraine actuelle se sont construites de façon chaotique et incontrôlée”.
Ce rentrée, qui peut paraître fou, ne correspond pas commodément à l’règlement de un duo de plages et à la (re)élévation d’hôtels pendant des villes dévastées par la désaccord même Marioupol. Il est au aumône d’un amorce d’implication régionale.
La Russie facture en conséquence ériger de nouvelles routes et autoroutes généralité alentour de la mer d’Azov moyennant de rassembler partir le terroir territorial russe aux régions présentement occupées en Ukraine – même sézigue l’avait auparavant récit en même temps que la vitale de Crimée. Le dépense prévoit encore la amélioration des chemins de fer et l’édification de nouvelles niveaux aériennes.
Pour un territoire dépensant hormis épargner pile verser sa désaccord, imperméable avantageusement sur la estrade internationale, un tel assemblage face malaisément accessible. “Cela peut en effet sembler ridicule et dénote à quel point les autorités russes se bercent d’illusion si elles croient sérieusement pouvoir réaliser un tel programme”, verbe Jeff Hawn, praticien de la Russie à la London School of Economics.
Corruption perspectif
Pour beaucoup, “les Russes envisagent probablement sérieusement ce plan”, assure Rory Finnin, praticien de l’Ukraine à l’séminaire de Cambridge. “Il peut paraître un peu extravagant, mais ce programme a une certaine rationalité économique”, confirme Stephen Hutchings, praticien de la endoctrinement et de la désinformation russes à l’séminaire de Manchester.
Ce n’est, en produit, pas la début jour que Moscou envisage de amplifier le virtuel touristique de cette département. “Il en était déjà question avant le début de la grande offensive russe en Ukraine de 2022”, souligne Stephen Hutchings. La Crimée est, depuis son adjonction en 2014, conduite par Moscou même l’un des hauts parages du tourisme estival pile les Russes.
Ce bleu assemblage XXL représenterait encore “une source potentielle de profits pour les entreprises dirigées par des proches du pouvoir”, état Jaroslava Barbieri, praticien de la Russie à l’séminaire de Birmingham.
Autrement dit, “il ne faut pas se leurrer”, suivant Rory Finnin. “Comme pour la reconstruction de Marioupol débutée en 2022, ce type de programmes représente une manière de justifier la corruption à grande échelle et l’enrichissement des amis du pouvoir”, impérative Rory Finnin.
À dévorer encoreMarat Khousnoulline, du R.E.R. de Moscou aux ruines de Marioupol
Mais il ne s’agit pas mais d’une combat de démesuré en deçà. La future “Mecque russe du tourisme” “s’intègre aussi dans un contexte plus général d’efforts déployés par Moscou pour consolider sa présence dans les territoires occupés et la rendre irréversible”, renommée Jaroslava Barbieri.
Les autorités russes ont récit élément à Marioupol, empressée depuis mai 2022. Moscou a annoncé “un vaste plan de développement des infrastructures et notamment des liaisons ferroviaires avec la Russie pour relier définitivement cette région au territoire national”, détaille la praticien.
“C’est un thème récurrent de la propagande russe qui montre régulièrement à la télévision des images d’immeubles reconstruits à Marioupol pour souligner que c’est Moscou qui assure le retour à une certaine normalité dans cette région”, souligne Yevgeniy Golovchenko, praticien de la désinformation russe à l’séminaire de Copenhague (Danemark).
“Fantasmes impérialistes russes”
Avec ce amorce de stations balnéaires, la Russie rejet le cabaret de la endoctrinement plus avec ailleurs. Il ne s’agit avec commodément de se installer en chef d’œuvre de la relèvement : accoucher de nouvelles destinations touristiques est “une manière de dire aux Russes que tout ça valait le coup, qu’ils pourront profiter des lendemains de la guerre au bord de la mer”, décrypte Stephen Hutchings.
Pour les experts interrogés par France 24, les autorités russes cherchent encore à attirer les Ukrainiens qui n’ont pas pu disparaître au particularité de l’ingression et des destructions à éternelle sellette à Marioupol. “L’idée est de dire que la Russie construit un avenir qui sera meilleur que ce qui existait auparavant”, assure Jaroslava Barbieri.
Ce volumineux assemblage de propagation “est aussi censé nourrir les fantasmes impérialistes d’une partie de la population et doit nous rappeler que cette guerre, pour la Russie, est une guerre coloniale”, assure Rory Finnin. “La logique est la même qu’à l’époque des empires coloniaux britanniques, espagnols ou français : les territoires conquis sont toujours présentés comme des lieux où les ressortissants de la puissance coloniale peuvent venir se détendre et faire du tourisme”, explique l’collectionneur de l’séminaire de Cambridge.
Mais ce plate-forme est encore un annonce adressé à la cloître internationale. “Ce n’est pas un hasard s’il apparaît dans les médias russes au moment où il est question de négociations autour de plans de paix” en Ukraine, souligne Stephen Hutchings.
Une façonnage pile la Russie de remémorer son bourgeon de toute conclusion négociée qui prévoirait le repliement des forces russes : Moscou n’élaborerait pas des projets approfondis évalués à contradictoires milliards d’euros pile définitivement déférer à une restitution des territoires occupés.
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