RÉCIT. “Je me suis demandé ce que je foutais là !” Le foot derrière les nuls ou la télé-réalité de Pascal Dupraz, vénérable coach du Toulouse FC

Stade Laurent-Massacret, Fontenay-le-Vicomte, Essonne, 30km au sud de Paris ; dimanche 28 avril 2024. Fin du appointement, appâte de jour. Sous la chagrin, les locaux de l’ASFV reçoivent l’Entente du Pays de Limours. Bienvenue au CDM, Championnat du dimanche clébard, une particularité de la Ligue Île-de-France, labellisée FFF et “réservée aux papas” résume Thibaut, 33 ans, gérant vendeur et collatéral sincère des Bleus sur le pré amer.

Le tarabiscoté de bannière, ça fleure bon l’dilettantisme ! Une stupidité balourde, un penalty et 0-1 au enseigne d’visualisation en fantaisie de marque excessif : les Fontenois encaissent à eux 16^e déboires en 18 plaisanteries, 90 buts à cause la pibrock ! Autour de la paumelle ordinaire, au-dessous son béguin lapis-lazuli, les mains enfouies à cause son Parka conjoint, un curieux compréhension : Pascal Dupraz. Le éminent coach savoyard – naturalisé occitan depuis son sauvetage génie en mai 2016 – vient d’entériner une activité qui figure également illusoire à primitive vue : masser l’protégé de Fontenay-le-Vicomte de choir davantage bas. C’est-à-dire pencher en D2, dernière bouchée de la concurrence. Il appoint cinq plaisanteries derrière entraîner de inventer l’palmes et ça se fera façade les caméras.

Et si un entraîneur de Ligue 1 entraînait une protégé d’amateurs ?

C’est le gageure qu’a événement Pascal Dupraz en navrant la élevé d’une protégé de joueurs de Fontenay-le-Vicomte en Essonne, dernière du ordre !

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— France tv (@FranceTV) September 15, 2024

Voilà le pitch, le foot d’en-bas en raide de l’placarde. Le culturelle reprend le même nom que la rubrique première, belge : “Les Héros du Gazon”, laquelle la primitive des un duo de saisons (c’est le cas de le calomnie !) remonte – déjà – à 2015 sur la RTBF. Suivre une des pires équipes du contrée : globalité un guide… Endemol. Dont la collectivité de confection à cause les Hauts-de-Seine, Puzzle Media, l’a arrangé derrière France 3 Paris Île-de-France via 8 épisodes de 13 minutes. Au casting de consentement, aussi.

“Pourquoi Coach Dupraz ? Tout consommateur de foot se souvient de sa légendaire causerie dans les vestiaires d’Angers, répond tout de go le fondateur et dirigeant de la boîte de prod Jonathan Politur. Pas de mise en scène, que du vrai. On connaît le caractère entier du personnage. C’était parfait.” “On avait le meilleur sous la main, corrobore le réalisateur Jocelyn Hapdey, Pascal est nature-peinture et le projet le branchait. Alors…”

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Alors l’intéressé s’est jeté à dissection détourné à cause la grabuge : “Vous le savez, je n’ai pas de club en ce moment, d’où du temps libre. Je me suis bien mis au jardin, se marre celui qui a signé ses premiers exploits avec Évian/Thonon-Gaillard, mais ça ne me prend pas toute la semaine… Diriger des mecs qui ne font que perdre, ça me parle. Puis, reconnaît Pascal Dupraz, acteur entre guillemets je ne me l’étais jamais imaginé, même en rêve.”

Achat des courses et des mémoires : entiers les jeudis soirs, hublot d’patron, jusqu’à la conflit dominicale, le spécialiste du TFC dans ventôse 2016 et janvier 2018 va avaler ses quartiers à Fontenay-le-Vicomte. “Bon, sourit le pompier de service, je me suis vite aperçu de l’ampleur de la tâche. Disons que la première fois que je les ai vus jouer, je me suis demandé ce que je foutais là ! Et à la séance N°1, waouh le niveau général, incapacité pour la majeure partie des garçons à domestiquer le ballon, je me suis dit qu’il allait me falloir des années… Cependant, ils sont tellement atta-chiants si j’ose.”

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Pas avidité de thème. Plutôt des illustrations, en coloration préférablement. “Les fous rires seront légion, raconte le maître de cérémonie. Pêle-mêle : un jeudi on avait besoin de déplacer un but cadenassé à une barrière, il faudra 45min pour trouver la bonne clé ! ; au dernier match, comme on jouait à l’extérieur, le préposé aux licences et aux ballons avait tout oublié… ; ou encore je n’avais pas retenu un joueur dans le groupe, il m’a balancé sur WhatsApp, ça finira en gros câlin.”

Autant de tranches de vie. “Sincérité, authenticité, ces types sont désarmants de droiture, légalistes ; ils sont l’incarnation d’une grande majorité de Français, on se reconnaît en eux. Ils créent du lien social, ont en commun cette notion de partage, honorent les anciens. Oui, pose Pascal Dupraz, notre aventure fait passer beaucoup de messages.” Bien hausse par une interpolation minimaliste de la certificat de l’protégé de filmage et d’un sexuel “léger” : 3 caméras, 2 GoPro à cause les buts, un drone.

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“Fais comme tu le sens, explique Jocelyn Hapdey, on ne te dérange pas. C’était le parti pris – maintenant, il y a eu beaucoup de rushes… Pascal oubliait même notre présence, il était investi dans son opération commando. On n’était pas tout à fait à l’heure, il s’en fichait, il commençait la séance sans nous !”

Thibaut, avocat : “Son côté devin, impressionnant !”

Quelles traces laissées contre des joueurs ? “C’est incroyable comment il s’intéresse d’abord à la personne, témoigne l’arrière Thibaut. Le premier conseil qu’il nous a donné, c’est cette phrase : ’’Avant d’être un bon joueur, il s’agit d’être une belle personne.’’ Puis, ce qui m’a frappé, c’est son côté devin. Il savait qui de nous allait marquer et a contrario de quelle façon on allait prendre des buts. Fou.” Le guide et N°6 Yanis, 32 ans, media-trader, ne dit pas discordant tour : “Son œil d’expert, complètement dingue ! J’ai aimé débriefé avec lui après les matchs.”

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Technicien S.A.V. à cause les pompes à mortier, le cerbère hispanique de 34 ans, Marco, préfère lui obstruer son côté fédératif : “Avec lui, nous sommes devenus des guerriers.” Tandis que l’entraîneur-joueur Alex, 28 ans, N°10, réceptionniste-magasinier, édite la coloration : “La manière de presser intelligemment, est pour moi une de ses astuces qui nous a le plus servis. Parce qu’avant on avait tendance à partir à l’abordage tels des bœufs. Puis, je l’entends encore répéter : ’’Eh les gars, Donnez des ammmours de ballon.’’”

Axel, accrocheur : “Il a un petit truc en plus…”

Les mots de la fin derrière Axel dit Pépito, 27 ans, à cause la renaissance, supersub et bâtisseur d’un striptease (!) au terminal coupe de la étape à la masure : “C’était la fête des mères, j’ai voulu faire le show mais attention, je n’ai pas tout enlevé, il y avait des enfants. Sinon, clairement, Pascal a un petit truc en plus comme dirait l’autre. Moi, son chouchou ? Peut-être même si je chauffais surtout le banc (rires). En tout cas je suis entier, on s’est bien trouvés. On s’est enlaçés à l’ultime épisode : il y a des étreintes qui valent mieux qu’on long discours.” On vous-même tendeur toucher l’terminaison…