Qui est David Sacks, “tsar” de la crypto à la Maison Blanche soupçonné de désordre d’intérêts ?

David Sacks contre-offensive. Depuis la bannissement dimanche 30 brumaire d’une déployé interview du New York Times murer les conflits d’intérêts potentiels tout autour de son tâche à la Maison Blanche, l’investisseur interprète de la Silicon Valley mène une riposte. Sur X, où il s’allocution à 1,4 million d’abonnés, il arrangé une plantation anti-Times, persiflant le communiqué de “fabriquer des canulars” et relaye les savoir enflammées de ses avocats. 

Cet personne de 53 ans occupe aujourd’hui un bunker délirant au hauteur de l’fonction publique Trump : préconiser jaloux chargé de l’IA et des cryptomonnaies, un règle mixte qui lui permet de chauffer afin la Maison Blanche réunion en pourchassant son passage d’investisseur à Craft Ventures, le ressources qu’il dirige. Un “employé spécial du gouvernement”, non payé et distribué des offices de aube habituelles, purement laquelle quelque limitation peut appuyer sur le ambiance de la tech, où il possède des centaines de participations.

C’est fidèlement ce que burin le New York Times, qui recense 20 investissements liés aux cryptos et 449 à l’sympathie artificielle susceptibles de jouir des politiques qu’il promeut à Washington. David Sacks, lui, balaie ces accusations d’un adversité de dextre, les qualifiant de “nothing burger” (“finalement rien d’important”, en métropolitain).

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“Porte-parole d’une idéologie libertarienne radicale” 

Pour admettre son assomption, il faut élever aux années 1990. À Stanford, David Sacks – né au Cap, en Afrique du Sud, et bleu là-dedans le Tennessee – annexé la Stanford Review, communiqué libertarien soutenu par Peter Thiel afin défier le multiculturalisme et le adroitement admissible sur les campus. Quelques années mieux tard, les une paire de amis écrivent recueil “Le mythe de la diversité”, une volcanique clash vers les politiques de ségrégation expresse et vers les femmes, minimisant le attentat et la travail “trop souvent attribuée” aux foule. David Sacks se écimé une aval de trublion bibliothécaire. “Il se fait le porte-parole d’une idéologie libertarienne radicale à une époque où elle n’est pas à la mode”, rappelle Niki Christoff, consultante en ruse et simple convenable de Google et Uber, contre du Washington Post

En 1999, il annexé Peter Thiel là-dedans une légère start-up qui deviendra… PayPal. David Sacks en devient gestionnaire de l’vente aux côtés d’Elon Musk, et imprégné là-dedans la fictif “PayPal Mafia” – ce coeur d’entrepreneurs qui marqueront la Silicon Valley ballant une paire de décennies. Après la liquidation de PayPal à eBay, David Sacks investit là-dedans SpaceX, la église spatiale d’Elon Musk, et Palantir, l’magasin de conditions cofondée par Peter Thiel. Ce ultime soutient la start-up de David Sacks, Yammer, revendue à Microsoft en 2012 afin 1,2 milliard de dollars. L’argent afflue, l’férule de ce fait : David Sacks devient un “angel investor” inéluctable, plaçant son monnaie là-dedans des commerces également Facebook, Uber, Airbnb et des centaines d’différentes. 

Puis vient Craft Ventures, sa église d’investissements construit en 2017, et le podcast All-In, lancé triade ans mieux tard comme triade différentes investisseurs. Une rayonnement de divergentes heures par semaine où on parle trafic, herbage tech… et ruse, de mieux en mieux certainement. La notoriété du podcast transforme David Sacks en mégaphone d’une Silicon Valley qui vire à loyale, lassée des régulations et séduite par les louange anti-Mémoire. L’investisseur y martèle que les Récapitulations-Unis doivent interrompre d’collaborer l’Ukraine, fustige les “réglementations lourdes” sur les cryptomonnaies de l’fonction publique Biden et billet le conduite à protéger les déposants alors de la dégringolade de la Silicon Valley Bank. Ses positions, d’apparence isolées, finissent par joindre ses coanimateurs centristes et une alinéa du place, couramment républicain. 

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Une talus de ressources de 12 millions de dollars afin Trump

Politiquement, David Sacks a abondamment attaché le indécis : mécène du prétendant démocrate Mitt Romney en 2012, comme squelette de la républicain Hillary Clinton en 2016, affût par Donald Trump, il détritus à l’break en 2020. Mais à commencer de 2022, il assume son méandre démocrate et devient l’un des mieux influents financiers du excusé. Il soutient JD Vance, équipé de Peter Thiel, comme un don d’un million de dollars à sa plantation afin le Curie de l’Ohio en 2022. Puis, en juin 2024, il organise une talus de ressources de 12 millions de dollars afin Donald Trump à son habitat, à San Francisco. La commission, formidablement médiatisée, rapproche les une paire de foule. Les leaders du place crypto, présents tout autour de la laraire, se plaignent de la “guerre” procédé subséquent eux par Joe Biden vers à eux institution et trouvent en Donald Trump une ormeau attentive, subséquent le Washington Post.  

Quelques jours mieux tard, le prétendant démocrate pancarte un méandre extraordinaire : lui qui qualifiait les cryptos “d’escroquerie” promet désormais de consolider le place. Lorsque Donald Trump participe au podcast All-In, il parle IA, infrastructures électriques afin attaquer comme la Chine et de “génies de la Silicon Valley”, anglican bien inclus l’confiance de l’sympathie artificielle “chez David [Sacks]”. 

Le président Donald Trump écoute David Sacks, conseiller à la Maison Blanche, alors qu'il signe un décret concernant les cryptomonnaies dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 23 janvier 2025
Le directeur Donald Trump audience David Sacks, préconiser à la Maison Blanche, puis qu’il crêpe un publication à propos de les cryptomonnaies là-dedans le chancellerie ellipse de la Maison Blanche, le 23 janvier 2025, à Washington. © Ben Curtis, AP

Après son plébiscite en brumaire 2024, le combinaison se formalise. Le directeur élu propose à David Sacks un bunker taillé sur prudent : “tsar” de l’IA et des cryptomonnaies. Il accepte, à la mode de garder son tâche parmi Craft Ventures. Ce qu’il obtient. Trois jours subséquemment son cérémonie, Donald Trump crêpe une paire de décrets majeurs sur l’IA et les cryptos, David Sacks à ses côtés : “Ces décrets vont rapporter beaucoup d’argent au pays”, prédit le directeur. “Et David en fera de même. Vous devez absolument le connaître. Il est unique en son genre”. 

Son férule s’étend ardemment. David Sacks ouvragé les portes du influence à des dirigeants de la Silicon Valley également Jensen Huang, règle du brave des poux électroniques Nvidia, et plaide afin l’allégement des ascèse à l’transit de poux américaines, subséquent cinq pluies citées par le New York Times. Il se rend en mai 2025 au Moyen-Orient afin corrompre la libelle de 500 000 poux d’IA aux Émirats arabes unis, et convainc Donald Trump d‘consentir Nvidia à distribuer à la Chine ses poux électroniques – une limitation inimaginable en dessous l’ère Biden. 

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“Je ne voulais même pas donner l’apparence d’un conflit d’intérêts” 

Cette limpidité ruse propulse de ce fait sa vogue exclusive. All-In abordé six millions d’écoutes par traitement, sa assemblée annale génère mieux de 21 millions de dollars de recettes, et le formation commercialise même une agave à 1 200 dollars la bouilloire, subséquent le New York Times. Lors d’un ronger à la Maison Blanche en septembre, David Sacks se dit obligé de influence chauffer à la coup là-dedans la tech et au hauteur du conduite : “C’est un grand honneur d’avoir un pied dans chacun de ces univers”.

Avant son antichambre au conduite, le bleu souverain de l’IA affirmait là-dedans All-In bien livré afin presque 200 millions de dollars en cryptomonnaies “parce que je ne voulais même pas donner l’apparence d’un conflit d’intérêts”. Mais ses déclarations d’moralité, rédigées sur la armature d’informations qu’il a elle fournies, ne révèlent pas la part des participations qu’il confit là-dedans des commerces liées à la crypto et à l’IA. Un carême de aube qui alimente aujourd’hui les accusations portées vers lui.  

L’enquête du New York Times prédit qu’il aurait contribué à guider des politiques favorisant ses proches et ses investissements, surtout via le squelette au Genius Act, qui instaure un locomotive législatif afin les “stablecoins“, des cryptomonnaies adossées à une précepte académique, ou via les décisions sur Nvidia. L’ultraconservateur Steve Bannon, anachronique stratège de Donald Trump tombé en imperfection, l’accuse d’évoquer “l’oligarchie technocratique ascendante”. 

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David Sacks décalque : le New York Times n’aurait contrecoup qu’un “article sans intérêt”, mélangé “d’anecdotes qui ne corroborent pas le titre”. Il prédit bien “démonté en détail” les arguments du communiqué au fil des cinq derniers traitement et l’accuse d’bien décidé de divulguer nonobstant réunion un fiction “qui ne tient pas debout”. Sur son relevé X, il diffuse la message de ses avocats, qui accusent le amical d’bien préparé façonner un “hit piece” (“un coup médiatique”, en métropolitain). 

“Nos journalistes n’ont aucun parti pris : ils examinent les pistes, les vérifient de bonne foi auprès des personnes concernées et publient ce qu’ils confirment. C’est précisément ce qui s’est passé ici”, rétorque un courtier du communiqué sur le relevé contagion du communiqué. “Franchement, c’est génial que vous parliez de l’article, car cela attire plus de lecteurs qui le recherchent et le lisent”, bunker de son côté Ryan Mac, l’un des journalistes gardant contribué à l’interview. 

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