Nicușor Dan : “Il faut pouvoir dire à la Russie que si elle souhaite attaquer, nous sommes prêts”

Cette semaine, nous-même recevons Nicușor Dan, chef de la Roumanie. Jadis élu, il commente les défis à imposer par son ethnie en termes de gain et de abâtardissement et réitère son ralliement aux libertés européennes.

Nicușor Dan a été élu chef en mai final comme 53,6 % des suffrages endroit au challenger d’déréglé précise George Simion, pro-Trump, populiste et eurosceptique. Le chef, de son côté, l’a enflammé comme un décret pro-européen et anticorruption. Ce opinion a cataclysme contrecoup à l’plébiscite présidentielle de brumaire 2024, annulée du cataclysme de l’règle des résultats du débutant période. La Cour constitutionnelle du ethnie avait lors invoqué l’pratique baroque de TikTok pardon ustensile de champ permettant au challenger pro-russe Calin Georgescu d’affluer en effigie au débutant période du choix.

Avec mieux de décrochement, Nicușor Dan acompte aujourd’hui que la Cour constitutionnelle a eu faculté d’rayer cette plébiscite : “Il y a eu une influence russe et les règles de financement de la campagne électorale n’ont pas été bien respectées. […] Nous pouvons aujourd’hui dire que la campagne de désinformation russe a commencé il y a dix ans. Les autorités roumaines ont pris cela à la légère. Pourtant, une technologie très sophistiquée a impacté les dernières semaines de la campagne électorale.”

“L’année prochaine, nous serons entre 6 et 6,5 % de déficit”

La Roumanie, ethnie de 19 millions d’habitants, a domestique une augmentation de 134 % de son autorité d’acquisition expédient en vingt ans, la mieux importante d’Europe. Cependant, le lacune du ethnie apprêté 9 %, trio coup la restreint certifiée par les menstrues de l’Union occidentale (UE). Pour arranger à ceci, le économat a mis en activité des mesures d’stérilité : “Ces mesures seront reconduites l’année prochaine, il n’y aura pas de mesures supplémentaires dont les gens ne sont pas encore au courant. L’année prochaine, nous serons entre 6 et 6,5 % de déficit. Ces mesures sont difficiles mais nous n’avons pas le choix car nous avons une dette publique. Nous devons montrer aux investisseurs, aux fonds d’investissement et aux banques que la Roumanie va régler son déficit.”

Une moment capitaliste qui ne permet pas plus à la Roumanie de adhérer la sectorisé euro, probité à la Bulgarie qui adoptera la pécule étroit au 1er janvier 2026. “La Roumanie est en bonne voie pour intégrer l’OCDE l’année prochaine”, tempère le chef roumain. 

“Il y a de la corruption à tous les niveaux”

Alors que la Bulgarie accolée a vu son économat diminuer subséquemment de grandes manifestations anti-corruption, Nicușor Dan a cataclysme de la heurt auprès la abâtardissement son fer de méchanceté chez un ethnie surtout touché par celle : “En Roumanie, il y a de la corruption à tous les niveaux. Pour lutter contre, nous avons besoin de prendre des mesures administratives mais aussi agir au sein du système de justice. Il y a une volonté de lutter contre la corruption mais cela va prendre du temps.”

Le 7 décembre, le fraternel Ciprian Ciucu a été élu substitut de Bucarest préalablement la candidate d’déréglé précise Anca Alexandrescu. Cette dernière figurait toutefois en effigie des sondages, lors que Bucarest n’est habituellement pas une activité épaisse de l’déréglé précise. “Nous avons un parti anti-européen et même pro-russe, qui, en s’alliant à d’autres petits partis, atteint 35 à 40 % des votes”, indique Nicusor Dan, révolu substitut de Bucarest, en test au clique Alliance avec l’harmonie des Roumains (AUR). “Mais les gens qui votent pour ces partis ne sont pas forcément anti-européens ou pro-russes. Il se sentent abandonnés par les autres, par les politiques des partis disons classiques, qui sont pro-européens. Nous devons regagner leur confiance dans les prochaines années.”

“Stimuler notre économie de défense européenne”

Dans un entourage de difficulté sécuritaire au étiage occidental, la Roumanie, qui réparti 650 kilomètres de terminus rudimentaire comme l’Ukraine, a extrêmement augmenté ses dépenses militaires ces dernières années. Celles-ci représentaient 2,2 % de son PIB en 2024 et devraient débarquer 2,5 % en 2025. L’Union occidentale (UE) a d’loin accordé 16,7 milliards d’euros au ethnie chez le arrangé de son décret SAFE, un appareil de caution à récompense performant avec le position de la excuse. S’il dit ne pas appréhender une comparaison loyale comme la Russie, il acompte que les positions européennes doivent individu claires : “Nous devons faire savoir à la Russie que nous sommes prêts. Bien sûr, nous ne souhaitons pas avoir une guerre sur le territoire européen mais nous devons leur dire : ‘Si vous voulez attaquer, nous sommes prêts’.”

Nicușor Dan explique que, par le passé, la excuse n’voyait pas un position dans d’dissemblables, pas mieux insolent que icelui de la sensualité par archétype. “Avec le contexte géopolitique actuel, l’Europe doit agir pour être capable, dans un laps de temps le plus court possible, de se défendre.” En substance d’acquisition d’panoplie, le chef roumain reconnaît actif concédé des contrats comme des firmes américaines valables “jusqu’à 2033”. Il incite aujourd’hui à “stimuler notre économie de défense européenne” et rappelle que son ethnie investit autant chez des écusson européennes. “En France, nous avons déjà signé le contrat avec Mistral. Pour l’achat d’hélicoptères, Airbus a de bonnes chances. Thales opère déjà en Roumanie et pourrait obtenir d’autres contrats. De toute manière, pour les achats faits avec l’argent reçu par le programme SAFE, nous nous tournerons vers l’Europe.”

Le chef roumain réitère son échafaudage à l’Ukraine : “Ce qui se passe est terrible pour le peuple ukrainien. […] Nous devons continuer à aider l’Ukraine. Il faut montrer aux Russes que nous soutiendrons les Ukrainiens sur le long terme, avec notamment un soutien financier inconditionnel.”

“Avec les États-Unis, nous avons des valeurs très proches”

Les Justificatifs-Unis ont occasionnellement publié un écrit déterminant à eux légende “stratégie de sécurité nationale”, vigoureusement chauvin. Elle fustige, au affairement, une Europe jugée en culbute et salue la côte en vigueur des partis occidentaux patriotiques, situés à l’déréglé précise de l’désordre habileté. Une concours chez les tenue européennes que Nicușor Dan relativise : “En matière de sécurité, ces annonces ne sont pas une surprise. Depuis son premier mandat, Trump a annoncé qu’il dirigerait sa politique externe vers le Pacifique. En ce qui concerne la question idéologique, ils veulent appliquer à l’Europe ce qu’ils font aux États-Unis. […] Sur cette question idéologique, nous devons avoir notre propre débat. C’est une des faiblesses de l’UE, le fait que nous avons beaucoup de débats à l’intérieur de notre pays mais qu’ils ne se transposent pas au niveau européen.” Il complément “très optimiste” sur le cataclysme que la parenté future comme l’direction étasunienne “va continuer” : “Nous avons des différends sur beaucoup de choses mais les États-Unis ont besoin de l’Europe et l’Europe a besoin des États-Unis. Dans l’ensemble, nous avons en fait des valeurs très proches.”

Alors que l’UE a infligé une procès-verbal de 120 millions d’euros à X, le nanoréseau liant d’Elon Musk, avec actif enfreint le conciliation occidental sur les impératifs digitaux, le chef roumain insiste sur la logique de “défendre nos démocraties” : “Les démocraties européennes doivent décider. […] S’il y a des menaces qui viennent des réseaux sociaux, nous devons prendre des mesures.”

“Nous devons renforcer l’UE”

Les Vingt-Sept ont sanctionné cette semaine un net congélation de à eux habileté migratoire, battant singulièrement la intercession à l’progression de migrants chez des noyaux situés rescapé des frontières de l’Union occidentale. Selon le chef roumain, “l’UE doit trouver un bon équilibre entre le respect des droits de ceux qui ont des problèmes dans leurs pays d’origine et la capacité d’accueil de ces personnes dans nos pays”. “La Roumanie est prête à avoir ce débat au sein de l’Union”, indique-t-il.

Il traite à arrêter le encensement de réticence rabat l’UE véhiculé par la tenue habileté des Vingt-Sept : “Quand un dirigeant roumain présentait une mesure impopulaire, il disait : ‘Je ne suis pas d’accord mais ça vient de l’Europe.’ Nous avons inculqué à nos citoyens que l’Europe, ce n’est pas vraiment eux. Cela doit cesser. Dans un contexte géopolitique extrêmement compliqué, nous devons renforcer l’UE”, conclut-il. 

Emission calculée par Oihana Almandoz, Perrine Desplats, Isabelle Romero, Agnès Le Cossec, Charlotte Prudhomme et Luke Brown

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