“On essaie de vous réécrire l’histoire”

Le minutage de sa emplette de aphorisme

“Je n’ai pas voulu prendre la parole lors du conseil municipal parce que je ne voulais pas rajouter des problématiques à un sujet qui n’en est pas un. Je viens au soutien du maire et de la présidente parce qu’on essaie de vous réécrire l’histoire. Je suis désolée que nous en soyons arrivés là”

“Son ralliement m’a valu beaucoup d’opposition”

“Je veux simplement vous rafraîchir la mémoire. En 2010, un de mes adversaires principaux dans ce conseil municipal [M. Deville] est venu frapper à ma porte pour combattre Sylvia Pinel comme candidate aux régionales. Il a obtenu grâce à mon soutien l’investiture UMP, même si ça m’a valu beaucoup d’opposition à l’époque. Grâce à cette nomination, il a endossé seul le mandat de conseiller régional LR pendant toutes ces années. Il veut toujours être le premier…”

Un “résultat pas si évident”

“En 2021, lorsque j’étais inéligible, il a occupé le poste de président de l’agglomération. Le résultat n’est pas si évident que vous le dîtes. Je me souviens qu’il y avait des insultes pour savoir qui allait utiliser la voiture avec chauffeur face au maire de l’époque. C’est la raison pour laquelle en 2024, quand j’ai été confrontée à la loi sur le non-cumul des mandats, j’ai choisi Marie-Claude Berly pour lui confier les postes de maire, présidente de l’agglo et du Sirtomad. Elle ne m’a jamais fait défaut. Avec son premier adjoint, il faut une osmose parfaite. Marie-Claude a su la créer et elle m’étonne tous les jours par sa capacité de travail et sa connaissance des dossiers. Elle n’est pas seulement là pour prendre le micro sur une estrade. Il m’en a beaucoup voulu de lui avoir confié les clés parce qu’il voulait être calife à la place du calife.”

“L’alibi pour la rupture”

“En 2024, quand j’ai fait ma campagne pour les législatives, j’ai choisi de suivre Eric Ciotti. Il était là tout au long de cette campagne pour l’union des droites. Aujourd’hui, la situation n’a pas changé. Pourtant, cela lui a servi d’alibi de la rupture. Le jour de mon inéligibilité, il est arrivé à toute allure au cabinet du maire pour dire que c’était lui qui le représentait parce qu’il était le seul capable de conduire la liste en 2026. Aujourd’hui, on mélange tout et on met même la famille sur le tapis. Le sujet aujourd’hui, c’est celui de la loyauté, de la fidélité et de jusqu’où va l’ambition. Moi, je remercie les élus qui m’ont affirmé leur soutien dans le cadre de la liste de M. Lallemand. Vous savez tout. Vous avez deux versions : celle exagérée et la vraie version que je n’avais jamais donnée en détail.”