RÉACTIONS. “Le score est lourd par rapport à notre investissement”, chipie le chef de Montauban puis la drue four au Racing 92

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L’US Montauban s’est massivement inclinée sur la végétation du Racing 92 (16-61), sabbat 27 décembre 2025, avec son terminal concurrence de la étape envoyer du Top 14. Le chef tarn-et-garonnais Sébastien Tillous-Borde a simplement accéléré la douce originelle rythme de ses individus.

Sébastien Tillous-Borde (chef de l’US Montauban). “On fait une bonne première mi-temps, même si parfois on a un peu surjoué avec beaucoup de turn-overs qui auraient pu nous mettre en danger. On a fortement bataillé pour coller au score. On doit scorer en fin de première période ce que l’on n’a pas fait. On prend à la place un contre de 100 mètres. Le discours à la mi-temps fut de changer ce qui nous était arrivé la semaine précédente face à Pau. Il fallait repartir proprement. On l’a fait durant les cinq premières minutes, avant de faire les petites erreurs qui nous pendaient au nez en première période. Ça s’est passé à deux ou trois moments et on l’a payé cash. Le score est lourd par rapport à notre investissement. On doit être plus pragmatiques et plus propres sur tout le match. On y travaille déjà dessus pour la semaine prochaine [contre Clermont, N.D.L.R.]. On y jouera une partie de notre vie. On a eu une bonne mêlée ce soir, on peut monter notre niveau sur des choses simples. Nous avons à cœur de gagner samedi [3 janvier]. J’ai trouvé Sione Mafile’o plutôt bien. On essaye de le faire maigrir ce n’est pas simple surtout en période de fêtes… (rires) Il est très costaud en mêlée, c’est un très bon joueur de rugby. Avec un peu de moins de poids, il pourra s’exprimer. Il n’a pas fait une centaine de matchs en SupeRugby pour rien. Il est rentré à la 35e, on pensait le faire ressortir mais, vu le score, on l’a laissé jouer jusqu’au bout. Il faut continuer à travailler parce que nous sommes toujours en vie dans ce Top 14 et que je suis persuadé que cette équipe a les moyens de se maintenir. Il ne manque pas grand-chose pour arriver à basculer. Il faut prendre le positif et transformer le négatif en positif pour le week-end suivant.”

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Maxime Espeut (trois-quarts foyer de l’US Montauban). “Il faut garder la première mi-temps où l’on collait au score à l’image du match face à Pau de la semaine précédente. On est mal rentré en deuxième période. Comme face à la Section, nous avons payé un gros trou à vide, où nous avons pris beaucoup d’essais en peu de temps. Le score est fait et on ne peut plus revenir. En début de saison, nous n’étions capables de faire qu’une vingtaine de minutes, maintenant c’est quarante. On progresse. On est en apprentissage. Il serait trop facile de dire que les autres équipes sont meilleures et laisser tomber. On est sur le chemin pour apprendre. Cela nous donne envie de revenir au combat la semaine suivante. À l’extérieur, c’est d’abord l’investissement et le don de soi qui compte, plus que le plan de jeu. Ça a été bien une mi-temps, avant que l’on craque. Ça n’a pas suffi. On essaye d’être très offensifs et on peut se perdre parfois et on se fait prendre en contre.”

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Demba Bamba (ante du Racing 92). “On savait que ça allait être un match compliqué au départ. Tous les week-ends, Montauban a à cœur de se mesurer aux équipes du Top 14. Il ne fallait pas tomber dans le piège de les prendre de haut. Malgré tout, inconsciemment, on n’était pas concentré sur tous les points. On a dû bosser pour les fatiguer. Le point de basculer ? Le début de seconde période. À partir de la 50e, on a pu commencer à mettre en place ce que l’on voulait. Jusque-là, on était dans un jeu particulier où on tentait des passes sans avancer. Les coachs nous ont bien fait rectifier le tir ensuite.”

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Patrice Collazo (chef du Racing 92). “Montauban ne craque jamais avant la mi-temps. Ils étaient venus avec une équipe compétitive. Ces matchs entre les fêtes laissent des opportunités pour ceux qui se déplacent. Ils étaient venus sans pression. En première mi-temps, on est hyper efficace défensivement. On met beaucoup d’engagement, c’est plus disparate en attaque. On tente des passes risquées, on se fait intercepter trois fois. Mais dès qu’on produisait des séquences solides, on marquait. Les trois-quarts ont été tranchants, il fallait que les avants se mettent à leur niveau. Ce soir, je suis content parce qu’on ne prend qu’un essai face à une équipe qui joue un beau rugby et qui est solide en conquête.”

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