Nice – MHSC : “J’attends des hommes, dimanche”, la réaction de l’entraîneur Romain Pitau après la déroute

Le coach du MHSC, Romain Pitau, attend une réaction après l’humiliation subie, à Nice (6-1), mercredi 11 janvier.

Romain Pitau, entraîneur de Montpellier :
« Il y a beaucoup de sentiments chez moi : la déception, la frustration, la colère. Parce qu’on s’est fait marcher dessus par cette équipe niçoise qui a mis beaucoup plus d’engagement que nous dans la rencontre. On savait qu’avec le changement de staff, il y aurait une réaction, on était prévenu mais on n’a pas su répondre à ça. On a gagné notre premier duel à la 33e minute. À partir de là, dans un match de football de très haut niveau, on ne peut pas exister parce qu’on n’a pas le ballon, on subit beaucoup d’actions et après ça devient compliqué.
Quand je parle d’engagement et d’agressivité, je savais qu’ils allaient appuyer sur ça, montrer une réaction par rapport à leur situation et on n’a pas su répondre sur ça. Comme je l’ai dit quand on ne gagne pas un duel, on ne peut gagner un match de football.
C’est vrai qu’on est passé complètement à côté de notre sujet, on verra demain (aujourd’hui) au briefing pourquoi.
Je vais appeler à la fierté des joueurs, à leur responsabilité, ce n’est pas possible d’être face à cette situation-là. On en a conscience aussi, j’attends des hommes sur le terrain, dimanche. »

Didier Digard, entraîneur de Nice :
« Le problème commence maintenant parce que le match a été irréaliste, le plus dur est devant nous parce qu’après six, c’est sept… Plus sérieusement, pour remettre les choses dans l’ordre, on a bénéficié du travail de Lucien (NDLR : Favre, l’entraîneur démis de ses fonctions cette semaine), à qui je tiens à rendre hommage. On a pris cette équipe la veille du match et tout nous a souri. C’est un peu cruel pour lui. Il faut savoir rester à sa place, on a peut-être trouvé les bons mots mais les joueurs ont bien réagi. Ils ont tout bien fait, ils ont bien appliqué tout ce que leur on avait demandé. Ils n’ont pas cherché à réfléchir, les transitions ont été impressionnantes tout comme les projections vers l’avant. Je n’ai pas senti Andy Delort touché pas les sifflets du public. Cela n’a pas été difficile à gérer parce qu’il est rentré, s’est donné à 100 %, a marqué et fait marquer. »

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