Lors de ses premiers vœux à la presse ce jeudi, Sébastien Vincini (PS), nouveau président du conseil départemental de la Haute-Garonne, a dit son opposition à la réforme des retraites et aux « certitudes néolibérales » du gouvernement.
Pour ses premiers vœux à la presse ce jeudi, un mois à peine après avoir été élu à la présidence du conseil départemental de la Haute-Garonne, après les huit ans de mandat de Georges Méric, Sébastien Vincini (PS), 44 ans, a ouvert son propos par une prise de position politique en marquant son opposition au gouvernement. Un gouvernement qu’il a invité « à revenir à la raison » en tenant compte de deux « boussoles », celles de la « justice sociale » et de la « justice climatique ».
Réforme de l’assurance-chômage, du RSA, des retraites… « le gouvernement s’entête, s’enferme dans un bunker de certitudes néolibérales, celles du monde d’avant », a déclaré Sébastien Vincini.
Pour le nouveau n° 1 du Département, plutôt que de « faire payer le plus grand nombre, à commencer par les plus modestes », il existe une autre voie, celle d’une meilleure répartition des efforts. Sébastien Vincini a ainsi évoqué la piste des revalorisations salariales, de la taxe sur les super-profits, de la sollicitation des acteurs de l’énergie… Pour lui donc, c’est « un non catégorique à la réforme des retraites ».
Chemin faisant, il a aussi décrit sa propre position politique. « Je ne serai jamais du côté de ceux qui rêvent d’un grand soir. Je suis pour des ruptures apaisées », a-t-il déclaré avant de préciser aussi: «Je ne suis pas contre l’économie de marché. Je ne confonds pas ceux qui créent et ceux qui spéculent, ceux qui investissent et ceux qui vivent de leur rente. »
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