Le Stade de France, future propriété du PSG ? Le club parisien va candidater à l’appel d’offres de l’État

Un nouveau coup de pression sur la Mairie de Paris ? Le PSG va candidater à l’appel d’offres lancé par l’État pour vendre l’enceinte du Stade de France pour l’été 2025, a indiqué vendredi une source interne au club, confirmant une information du quotidien L’Equipe.

Alors que les négociations avec la Ville de Paris pour un éventuel rachat du Parc des Princes, le stade historique du club, sont au point mort, le PSG se positionne donc comme un potentiel acquéreur de l’enceinte de Saint-Denis, dotée de 80.000 places et dont le prix est estimé à « 647 millions d’euros », selon les comptes de l’État établis en 2021.

L’État a publié le 7 mars les deux appels d’offres : l’un pour la cession, l’autre pour une nouvelle concession, avec date de remise des « plis » le 27 avril à 12h00, selon les documents consultés par l’AFP.

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Les offres remises, tant pour la cession que pour une concession, seront étudiées en 2024, pour une attribution probable en 2025. Depuis 1995, c’est un consortium constitué des deux géants du BTP français Vinci et Bouygues (respectivement 2/3 et 1/3) qui exploite le stade créé pour la Coupe du monde de football 1998.

Le Parc des Princes n’est « pas à vendre »

Cette prise de position du PSG intervient dans un contexte de tension entre le club de la capitale et la Mairie de Paris au sujet du Parc des Princes.

Le PSG affirme vouloir engager des travaux d’agrandissement et de rénovation de l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud, estimés à 500 millions d’euros, afin d’en porter la capacité de 47.000 à 58.000 places. Aux yeux des propriétaires qataris du club, ces travaux ne seraient possibles que si le PSG devenait acquéreur du Parc mais ils se heurtent pour l’instant à une fin de non-recevoir de la Mairie de Paris.

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L’automne dernier, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi avait ainsi fait part de son insatisfaction concernant les négociations avec la Ville de Paris. La maire de Paris, Anne Hidalgo, avait répliqué le 15 janvier en indiquant que le Parc des Princes n’était « pas à vendre ».

« Si jamais cela n’avance pas avec la Mairie de Paris, on se prépare à d’autres options », a précisé une source interne au PSG, ajoutant que les discussions sur le Parc des Princes avec Anne Hidalgo n’avaient pas avancé. Contactée par l’AFP, la Mairie de Paris n’a pas voulu réagir dans l’immédiat à l’intérêt du PSG pour le Stade de France.

Trois options pour le PSG

Le club de la capitale a depuis mandaté la société Legends afin de mener une étude de marché sur les différentes possibilités pour régler cet épineux dossier du stade.

Le rachat du Parc reste l’option numéro 1. La deuxième est l’acquisition du Stade de France, en répondant à l’appel à candidatures lancé par l’État, puis en effectuant des travaux pour en faire « un vrai stade de foot ». La dernière est la construction d’un nouveau stade, soit proche de Paris, soit plus loin dans l’Ouest de Paris, vers Poissy, où se trouve le prochain centre d’entraînement du PSG. Le PSG songe également à l’Hippodrome de Saint-Cloud.

Une cohabitation nécessaire

En cas de rachat éventuel du Stade de France, le PSG devrait toutefois cohabiter avec d’autres acteurs. Parmi les obligations à la charge de l’acquéreur, selon l’appel d’offres publié, figure l’accueil prioritaire « pendant une période de 25 ans » des rencontres organisées par la Fédération Française de Rugby et la Fédération Française de Football ou l’organisation d’autres grands événements internationaux (finales de coupes d’Europe de football ou de rugby, Championnats d’Europe de football, Coupe du monde de football et de Rugby).

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Il devra aussi « réaliser un socle minimum de travaux » notamment au niveau de la « billetterie », du « contrôle d’accès aux portes », de l’information du public au niveau des portes » et du « stockage vidéo surveillance ».

Le Stade de France a été le théâtre d’un fiasco organisationnel pour la finale de la Ligue des champions fin mai 2022 entre Liverpool et le Real Madrid

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