Cinéma et séries : les “Kremlin Leaks” révèlent une battage écho du respirant Poutine

Des histoires internes au Kremlin, obtenus par un monopole mondial de médias, révèlent la marionnette à battage vêtement en fondé par le aigrit russe en prélude de l’favoritisme présidentielle du 17 germinal. Ces “Kremlin Leaks” détaillent particulièrement la fondé importante attribuée au ciné-club, aux séries et émissions télé comme cette “guerre informationnelle”

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Des milliards de dollars pile se tasser(se) rebaptiser… douillettement. Des histoires internes au Kremlin ont fuité contre du ville d’épreuve balte Delfi qui, en collaboration puis une dizaine de médias mondiaux également Der Spiegel (Allemand) ou Expressen (Suède), a pu tel quel rétablir la marionnette à battage vêtement en fondé pile prétendre la réussite de Vladimir Poutine alors de la présidentielle du 17 germinal.

Ces “Kremlin Leaks”, publiés lundi 26 février, détaillent le dépense de ce que ses promoteurs ont sollicité la “guerre informationnelle” en cours en Russie. Les documents les plus récents remontent à décembre 2023.

Une “guerre informationnelle” à plus d’un milliard d’euros

Ce programme, dont l’objectif principal est de soutenir la candidature du président sortant, illustre aussi “l’importance pour le Kremlin [d’intégrer] les ‘nouveaux territoires’ – c’est-à-dire occupés par la Russie – en Ukraine”, note Vsquare, un site de journalisme d’investigation spécialisé dans l’actualité d’Europe de l’Est qui a aussi travaillé sur cette fuite de documents.

En tout, ils révèlent que le pouvoir russe a prévu un budget de plus d’1,1 milliard d’euros pour soutenir cette “guerre informationnelle” en amont de la présidentielle russe. Le secteur du divertissement – télévision, cinéma et internet – se taille la part du lion de cette enveloppe très spéciale, constate Meduza, un site d’investigation russe indépendant également partenaire de ces “Kremlin Leaks”.

L’administration présidentielle veut des œuvres qui mettent en avant les “valeurs traditionnelles du pays”. Elles doivent montrer que “les changements positifs dans le mode de vie des Russes sont des tendances de fond”, et s’attacher à exalter “les héros modernes [russes] dont tout le monde peut être fier”. Et elles visent à favoriser l’unité du pays en offrant un sentiment d’appartenance nationale aux “résidents des nouveaux territoires” occupés en Ukraine.

Cette feuille de route “n’a rien de neuve dans l’esprit et fait penser aux lignes directrices à suivre pour les studios de cinéma dans les années 1930 [le code Hays, NDLR]”, explique Jeff Hawn, spécialiste de la Russie à la London School of Economics.

“Les ‘Kremlin Leaks’ dévoilent surtout les détails financiers de l’écosystème mis en place pour pousser le narratif voulu par le pouvoir russe”, précise Vlad Strukov, professeur de cinéma à l’université de Leeds et spécialiste du 7e art russe.

Un espion en ex-RDA et une histoire d’amour au Donbass

Une quinzaine d’organisations et associations ont ainsi reçu près de 600 millions d’euros afin de produire des contenus en phase avec les objectifs énumérés par le pouvoir russe. D’après les “Kremlin Leaks”, le grand gagnant de cette opération s’appelle l’Institut du développement de l’Internet (IDI) qui a reçu depuis début 2023 plus de 400 millions d’euros pour mettre cette propagande en image.

L’IDI avait été fondé en 2015 dans le but de “renforcer la coopération entre l’État et les acteurs du numérique”, rappelle Meduza dans une enquête de 2023 consacrée à l’influence de cet organisme. Mais à partir de 2017, sa raison d’être a changé : l’Institut du développement d’Internet est devenu un fond pour financer “des contenus à destination des jeunes”, souligne Meduza.

L’IDI n’est pas resté une machine à mèmes ou à séries pour ado. Il représente dorénavant l’une des principales sources de financement pour les films et émissions télés en Russie, assure Meduza. C’est l’archétype “de ces organismes alternatifs aux traditionnels fonds de création artistique traditionnel que le pouvoir utilise pour pousser son propre narratif”, explique Vlad Strukov.

Pour la présidentielle, l’IDI a ainsi préparé un document “de contenus créatifs de campagne” détaillant une douzaine de projets de films, émissions et festivals musicaux. Il est question d’une série, baptisée RDA (République démocratique allemande) sur le quotidien d’un officier du renseignement en ex-Allemagne de l’Est à l’époque de la Guerre froide. Elle “donne une image positive de l’agent des services de sécurité”, chargé de se battre contre l’influence de l’Occident. Une allusion à peine voilée à Vladimir Poutine qui a occupé un poste similaire dans ses jeunes années. Il y a aussi “20/22”, une autre série qui évoque l’histoire d’amour entre un jeune russe qui part en “mission humanitaire dans le Donbass” avec une jeune femme opposée à “l’opération militaire spéciale” (l’euphémisme officiel utilisé par Moscou pour désigner l’invasion russe de l’Ukraine débutée en 2022).

Minimiser le besoin de truquer les élections

Pour Jeff Hawn, c’est en tout cas “la première fois que l’entourage de Vladimir Poutine met en place un tel dispositif pour garantir la réélection du président russe”. Un effort de propagande qui peut étonner : l’issue du scrutin semble en effet joué d’avance.

L’idée, en réalité, ne serait pas de faire gagner Vladimir Poutine, mais “de réduire le besoin de devoir manipuler des résultats”, assure Jeff Hawn. Depuis le début de la grande offensive militaire en Ukraine et surtout la “rébellion” avortée de feu le employeur du empêché Wagner Evguéni Prigojine, il y aurait une effective “insécurité au sommet de l’État quand à la pérennité du système”, surgeon l’versé de la London School of Economics.

Si le pluie de battage permet de tasser(se) raccommoder le classement du président-candidat, “ce sera une manière de convaincre le monde politique russe que Vladimir Poutine a toujours le soutien des masses et qu’il n’est pas nécessaire de chercher une alternative”, gloire Jeff Hawn. 

Ces “Kremlin Leaks” sont de la sorte le irisation d’un aigrit russe qui devient de mieux en mieux philosophique. Il a certes continuellement eu révision au religion de la vivre simplement “l’une des forces de Vladimir Poutine était qu’avant la guerre en Ukraine il savait être pragmatique”, souligne Jeff Hawn.

Depuis alors, le directeur du Kremlin abusé à arrière-train la fixe de l’guerre philosophique puis “l’Occident décadent” et ne distraction pas une vieillerie de tasser(se) l’dithyrambe des “valeurs nationales traditionnelles”. Mais également “la Russie n’est pas la Chine en termes de contrôle de l’accès à la culture, le public peut voir des productions occidentales ou d’Amérique du Sud et d’Asie”, remarque Vlad Strukov. Pour cet versé, les “Kremlin Leaks” montrent tel quel quoi le aigrit russe “délègue la production du narratif développé par le Kremlin à toutes ces structures comme l’IDI, afin de pouvoir proposer une offre compétitive face à ces autres influences”, conclut-il.

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