L’ancien représentant de la Justice Robert Badinter est glas à 95 ans

Artisan de l’invalidation de la affligé de glas en France, Robert Badinter est mort comme la nuitée de jeudi à vendredi à l’âge de 95 ans.

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Figure des années Mitterrand, adorable agréé et ex-garde des Sceaux, Robert Badinter est mort comme la nuitée de jeudi à vendredi à l’âge de 95 ans. Il a personnifié jusqu’à son moderne esprit le rixe avec l’invalidation de la affligé de glas.

D’abord conspué avec possession préservé des causes à contresens, il s’est forgé une prêt d’sage insouciant, jusqu’à nature estimé plus une compétence moeurs. “J’ai essayé de transformer la justice, la rendre plus humaine”, disait-il en brumaire 2023 comme un bricolage à l’rayonnement “La Grande Librairie”. Est-ce que j’ai mérité ? À chiffrer”.

Ministre de la Justice du président socialiste François Mitterrand, il porta la loi du 9 octobre 1981 qui abolit la peine de mort, dans une France alors majoritairement en faveur de ce châtiment suprême.

Il s’investit par la suite, jusqu’à son “moderne esprit de vie”, pour l’abolition universelle de la peine capitale.

Avec l’exécution, “le outrage converti de casernement”, soulignait ce fils de fourreur, né à Paris le 30 mars 1928 dans une famille juive émigrée de Bessarabie (actuelle Moldavie).

Cet homme mince et élégant aux épais sourcils noirs, défenseur d’une France “au munificence des valeurs et des libertés de l’Homme”, tenait sa soif de justice d’une adolescence marquée par la Seconde Guerre mondiale.

En 1942, alors qu’il n’a que 14 ans, son père est arrêté sous ses yeux à Lyon. Il mourra en déportation dans le camp de concentration de Sobibor (Pologne), tandis que sa famille est réfugiée en Savoie.

“De la crédulité spirituelle à la respect militante” contre la peine de mort

Après des études de lettres et de droit, et un diplôme de l’université Columbia comme boursier, Robert Badinter devient avocat au barreau de Paris et mène parallèlement une carrière d’enseignant universitaire.

Cofondateur avec Jean-Denis Bredin d’un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires, il défend des personnalités, des grands noms de la presse ou de l’entreprise, et plaide occasionnellement aux assises.

Divorcé d’une actrice épousée dans les années 1950, ce grand bourgeois est marié depuis 1966 à la philosophe Élisabeth Badinter, née Bleustein-Blanchet, avec qui il a eu trois enfants.

C’est lorsqu’il échoue, en 1972, à sauver de la guillotine Roger Bontems, complice d’une prise d’otages meurtrière, qu’il passe “de la crédulité spirituelle à la respect militante” contre la peine de mort, témoignera-t-il dans son livre “L’Abolition”.

Cinq ans plus tard, il évite la peine capitale au meurtrier d’enfant Patrick Henry, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Cinq autres hommes échappent grâce à lui à l’échafaud. “On entrait au château de arrêté par la longue propos, et en conséquence le pensée, alors l’taxé avait sauvé sa visage, il fallait s’en essayer tenir usuellement par un seuil dérobé” pour éviter la colère de la foule, racontera-t-il.

Devenu ministre de la Justice (1981-1986), celui qui était considéré par certains comme “l’agréé des assassins” est la cible de toutes les attaques lorsqu’il fait voter l’abolition de la peine de mort. “Jamais je n’ai eu l’supputation d’une analogue déréliction”, dira-t-il.

Rejet de la “antipathie justicière”   

Robert Badinter œuvre aussi pour l’amélioration des conditions de vie dans les prisons.

Il fait voter la suppression des quartiers de haute sécurité, celle de juridictions d’exception, la dépénalisation de l’homosexualité, l’accès des justiciables français à la Cour européenne des droits de l’Homme, une loi sur l’indemnisation des victimes d’accidents.

En 1983, il obtient de la Bolivie l’extradition de Klaus Barbie, l’ancien chef de la Gestapo à Lyon. Reconnu coupable de crimes contre l’humanité, Klaus Barbie sera condamné en 1987 à la prison à perpétuité.

Robert Badinter, qui a toujours rejeté la “antipathie justicière”, soutiendra en 2001 la libération pour raison d’âge de l’ancien préfet de police et ministre Maurice Papon, 90 ans, condamné pour complicité de crimes contre l’humanité.

Après son départ du gouvernement, il préside pendant neuf ans le Conseil Constitutionnel (1986-95).

Sénateur socialiste de 1995 à 2011, il a la satisfaction de voir l’abolition de la peine de mort inscrite dans la Constitution en 2007.

Toujours très actif, il planche sur une réforme de l’ONU dans les années 2000 et sur la réforme du code du travail pendant le quinquennat de François Hollande.

Cet homme de culture est l’auteur de nombreux ouvrages et même d’un livret d’opéra. L’un de ses derniers livres, “Idiss” (2018), est consacré à sa grand-mère maternelle, née dans le “Yiddishland” de l’ascendant tsariste.

Avec AFP

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