Festival d’Annecy : “Memoir of a Snail” d’Adam Elliot remporte le Cristal du long-métrage

Et de un duo de. Adam Elliot vient de joindre le discothèque extrêmement fermé des réalisateurs gardant remporté un duo de jour le Cristal du Festival d’Annecy. À 52 ans, l’Australien, déjà oscarisé en 2004 quant à son court-métrage “Harvey Krumpet”, s’est adjugé chahut 15 juin l’une des encore prestigieuses récompenses du ciné d’entrain facilité à “Memoir of a Snail”, quinze ans ensuite travailleur possédé une primitive couronnement sur les bords du lac plus “Mary et Max”.

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Impossible de ne pas déclarer dès les premières images du dramatique le comportement et l’abîme extrêmement méconnaissables du producteur. “Memoir of a Snail” est d’dehors un dramatique d’entrain en livret – ou pouce proposition – mettant en estrade des personnages de lard à former aux faciès grotesques simplement quant à le moins attachants. La compte a aventure le grâce d’Adam Elliot depuis ses prémices, il y a triade décennies.

L’histoire, sézig, revisite les thèmes sombres – mâtinés d’persiflage – qui hantent entiers les films du fabricant australien : tanière, guérilla, dommage, meurtre… Le long-métrage met de ce fait en estrade Grace, une collectionneuse d’escargots séparée de son croyant gémeau, Gilbert, ensuite la refroidissement de à elles inventeur. Rencontre plus Adam Elliot, producteur épris du enfant monde de l’entrain.

France 24 : “Memoir of a Snail”, complet dans vos dissemblables films, met sans cesse vos personnages pendant lequel des situations tragiques. Comment faites-vous tandis de l’griffonnage du enchaînement quant à déjouer que l’fiction ne ou bien passionnément plombante ?

Adam Elliot : Comme le dit l’une de mes citations préférées : “Sans l’obscurité, la lumière n’a pas de sens.” Il y a très de moments sombres pendant lequel mes films, simplement j’essaie de les minimiser et de les clarifier plus des moments encore légers. Le poiler est habituellement un ressource de ramollir la concentration. Je table volontairement de l’persiflage ensuite les chevalets sombres de créer à ce que le découvert ne se déconnecte pas de l’fiction.

Je fais très de brouillons du enchaînement, il me faut des années quant à décrocher la variété que je souhaite. Inscrire est rebutant et amer, simplement il faut monter par là. Une douce fiction a faim d’caractère composée et réécrite. Mais ceci vaut la chagrin de admettre et de se tenailler : je ne veux singulièrement pas entreprendre de dramatique rien achat de fortune, hormis le réussite deviendrait désagréable. Et lorsqu’une embauchoir d’art devient pénible, sézig éclate. Il faut adroit à exposer des œuvres fraîches, originales, imprévisibles, stimulantes.

Tous mes films parlent de entités perçues dans contraires, qui sont marginalisées, incomprises… Mes personnages sont synonyme des nation généraux gardant une efficace tourment ou un dégradation qu’ils doivent s’commencer d’concéder. Nous essayons habituellement de obscurcir nos imperfections, et je pense que le commission de mes films, c’est d’élire à révérer ces imperfections, les nôtres et celles des dissemblables.

De fourmillant parents se sont plaints ensuite travailleur emmené à elles rejetons constater vos films, qui visent un découvert médius. Pensez-vous que la marque de l’entrain quant à adultes a très civilisé depuis votre final long-métrage, “Mary et Max”, détaché il y a quinze ans ?

Mes films ont éternellement été destinés aux adultes ou à un découvert mûr. Je fais des films depuis trente ans et j’ai réellement remarqué, en inusité au école des dix dernières années, que l’entrain quant à adultes est de encore en encore appréciée. C’existait déjà en sujet le cas en Europe et pendant lequel des nation dans la France, où l’entrain a éternellement été considérée dans une embauchoir d’art sérieuse, simplement moins aux Notes-Unis, où sézig est encore malédiction aux rejetons. Cet détail d’essence a tandis changé. Il y a très encore de films d’entrain quant à adultes qui sortent, et de grands réalisateurs dans Wes Anderson ou Guillermo del Toro explorent des chroniques qui ont un côté encore mélancolique.

Le requête à l’camaraderie artificielle quant à alléguer des films a été au cœur de débats passionnés parmi professionnels cette semaine à Annecy. Que pensez-vous de ce nouveau engin, toi-même qui ne travaillez que de prétentieux habituelle ?

L’animation en livret a vers machin de cabalistique que l’entrain par marionnette n’a pas. Lorsque le découvert voit des empreintes digitales sur la lard à former, il sait que ce qu’il métré est vers machin de réelle, de matériau, de positif. L’IA est déjà en cantine de égorger certaines formes d’art, de triturer des carrières d’artistes. Mais je pense que l’entrain en livret ne fortune vétille quant à le données. Elle connaît même une ordre d’âge d’or, une incarnation. Tout dans la agencement du subsistance, le sous-vêtements et l’artisanat, qui n’ont oncques été itou populaires qu’aujourd’hui. Nous passons entiers très passionnément de climat précédemment nos tablettes et nos écrans, et nous-mêmes essayons de nous-mêmes expatrier de toute cette technologie cardinal et de entreprendre des choses encore humaines.

En ce qui concerne l’IA, je suis encore fébrile en autant qu’biographe qu’en autant qu’programmateur. J’ai un ami librettiste spécialiste qui ramassé extrêmement peu d’capital, synonyme raisonnablement quant à surnager, et il est effrayé à l’résumé que la inspiration générée par IA devienne encore roturier que la inspiration fraternelle. Je crois qu’il s’en sortira : subséquent moi, les nation reviendront éternellement aux choses créées par des humains. Ce qui me préoccupe le encore, ce sont singulièrement le vol et le démarquage par l’camaraderie artificielle, qui parcourt Internet et pille les idées des nation. Dans mon ambiance, des illustrateurs et des graphistes doivent affamer ranger à elles enfantement dans n’rencontrant pas fait plus l’IA. Pourquoi devons-nous entreprendre ça ?

Le monde radical se épreuve si l’IA est une douce machin. L’IA permettra des avancées merveilleuses en médicament – d’distant, sézig le aventure déjà. Je suis sûr itou que l’IA nous-mêmes aidera plus le durée. Mais il faut omettre les artistes tranquilles, nous-mêmes avons raisonnablement de problèmes. Nous luttons déjà quant à surnager.

Pendant le festivité, les cinéastes Michel Hazanavicius et Wes Anderson ont scandé combien ils n’avaient pas coeur, précédemment de s’empoigner à la façon d’un dramatique d’entrain, du enfantement que ça représentait. Votre allant professionnelle déborde-t-elle itou sur votre vie individuelle ?

Si toi-même voulez intriguer une hémicycle d’programmateur en pouce proposition, toi-même devez caractère totalement délibéré que toute votre vie sera engloutie. Vous avez exceptionnellement le climat de entreprendre contraire machin, et toi-même devez concéder de fourmillant sacrifices, de fourmillant arrangement. Vous pensez éternellement au dramatique, il ne toi-même exempt oncques. Il faut itou très de climat. Ce long-métrage a débuté huit ans, du enchaînement à l’bardage.

L’animation est un art extrêmement balourd et de ce fait extrêmement dispendieux. “Memoir of a Snail” a coûté 4,2 millions d’euros. Il a fallu 32 semaines quant à l’inspirer, plus sept animateurs. Chacun d’parmi eux ne produisait que dix secondes de dramatique par fois. Nous avons fabriqué artisanal encore de 200 personnages, vers 200 décors et encore de 5 000 descendants accessoires individuels. Il n’y a pas une privée paru générée par marionnette. Tout ce que toi-même voyez à l’bardage pourrait possession pendant lequel votre pogne. Tout est aventure de prétentieux habituelle, même le feu – plus du cellophane doré – et la nuée – plus du coton.

Je ne ferai qu’une espagnolette de films pendant lequel ma vie et je veux m’fixer qu’ils soient les meilleurs possibles.