Déçus par l’banqueroute des législatives, des électeurs RN se tournent déjà abords les prochaines élections : « Ça va parvenir par circuler »

Sous la halle du marché de Neuvic-sur-l’Isle (Dordogne), le 18 septembre 2024.

« Ici, on ne parle pas politique, on ne préfère pas ! », évacue un maraîcher installé sur le marché de Neuvic-sur-l’Isle, en Dordogne, un matin frais de septembre. Il n’est pas le seul à vouloir éviter le sujet. Entre les tractages militants et les désaccords entre clients qui ont pu tourner à la foire d’empoigne durant la campagne des législatives, les étals du marché ont connu leur lot de tension électorale ces derniers mois.

A l’image du pays, la 1re circonscription de Dordogne, qui s’étire de Périgueux à Montpon-Ménestérol, tout au long de la vallée de l’Isle, a vu ses électeurs se déchirer lors du scrutin. Le vote s’y est d’ailleurs joué à un fil : la nouvelle députée Rassemblement national (RN), Nadine Lechon, novice en politique, a battu la députée sortante « insoumise » Pascale Martin, avec seulement 91 voix d’avance (50,09 %). Faisant de la circonscription l’une des rares à avoir basculé de gauche à l’extrême droite. La faute, selon Mme Martin, à un report de voix des électeurs du centre et de droite qui y a été plus rare qu’autre part.

Le RN, qui était déjà arrivé en tête des élections européennes dans le département, historiquement ancré à gauche, y détient désormais trois des quatre circonscriptions – la 3e a elle aussi basculé, tandis que le député RN de la 2e a été réélu. Chez les électeurs du parti d’extrême droite, la joie de voir s’étendre l’influence du RN dans leur territoire s’est pourtant vite dissipée à l’annonce des résultats nationaux, le 7 juillet. « On était tout simplement effondrés devant notre télé. Tout ça à cause des autres, qui nous ont barrés la route… », vitupère José (qui comme tous ceux dont seul le prénom est cité, n’a pas souhaité donner son nom de famille), 53 ans, depuis Montpon-Ménestérol.

Colère et dégoût

Malgré des candidats arrivés en tête dans une majorité de circonscriptions au premier tour et une nette progression dans l’ensemble du territoire, le parti lepéniste s’est finalement classé en troisième position au soir du second tour, obtenant 126 sièges, en raison du barrage républicain mis en place contre lui. Des désistements de candidats des autres partis et des appels au vote anti-RN qui restent en travers de la gorge de Jean-Pierre.

Cet voteur de 82 ans, qui a donné sa opinion à Nadine Lechon, adoré que les élections ont été « volées » au excusé d’exorbitant ouverte, comme qu’il a catastrophe « 10 millions de opinion ». « Ce qu’on a vu le soirée des résultats ? De l’prévarication ! », s’emporte le retraité du district financier, au divin élément des badauds. Même raccourci à l’allégorie des postes clefs de l’Assemblée, laquelle le excusé à la penchant et ses seize alliés ciottistes ont postérieurement été privés.

Il vous-même détritus 61.43% de cet partie à bouquiner. La corollaire est prudente aux abonnés.

Comments are closed.