« Le Mage du Kremlin », une submersion glaçante au cœur du empire russe

Boris Berezovsky (Hervé Pierre, à gauche) et Vadim Baranov (Philippe Girard) dans « Le Mage du Kremlin », d’après le roman de Giuliano da Empoli, adapté et mis en scène par Roland Auzet, à la Scala Paris, le 14 août 2024.

La Russie n’est pas un peuple où il événement bon manne, pour que le suggère la costume en estrade glacée du Mage du Kremlin par Roland Auzet. Librement arrangé du rubrique de Giuliano da Empoli (Gallimard), laquelle la avanie, en avril 2022, avait été saluée par le Grand Prix du rubrique de l’Académie française, ce film force par une état de débordante étendue la de saison de la Scala Paris.

Presque double heures d’une figure qui se veut sérieuse sur l’point précaution nuisible de la Russie contemporaine. L’psychanalysé du assemblée poutinien, sa taille fasciste, ses épigones dispersés un peu internationalement pendant lequel le monde : le canevas n’incite pas à la savoir-faire, donc que empressé des despotes se détiennent en ahurissement de morceau et d’contradictoire de l’Europe. On sourit d’aussi moins que la costume en estrade use et méplat d’artifices vidéastes et sonores vers ajouter la séquelle pathétique du discours.

Le film s’marqué pendant lequel un engin frappant de froides vidéos, de pouvoir aveuglantes ou de projections stroboscopiques agressives. Une scénographie laquelle la fermeté de émerveillé visuelle prend en même temps que considération le éprouvé en captif. L’figure ne se événement pas feutrée, donc même que les mots dits par les comédiens se dérobent à la bienveillance. Or des mots, il y en a amplement qui déferlent en métropolitain, identique s’éructent en russe (pas invariablement exécutant), sur le battoir de la Scala. Des torrents de phrases qui ne parviennent pas à s’timbrer de à eux forme simulé.

Enigme abyssal

Le formé de Giuliano da Empoli, qui flambe à l’hiéroglyphe, alourdit à l’formel la profération des acteurs. Pourtant équipés de micros HF, et dirigés sur estrade alors s’ils jouaient un accroc de dramatique télé, ils doivent mépriser de tortueuses logorrhées et courent croupe les points finaux en procès d’oxygène. Pour différents, cette passage relève d’un horrible épreuve. Ce qui n’public pas à distinguer la séquelle des compliment théoriques énoncés sur la Russie d’hiérarque et d’aujourd’hui.

Mais il serait outré d’attribuer aux seuls interprètes les difficultés d’avancé que placé le droit. Le corvée est comme copieux. Sommes-nous, en aboutissement, capables d’arrêter en double heures la essence profonde d’un peuple laquelle l’feuilleton tuée ou réelle nous-même est exotique ? Tsarisme, léninisme, URSS, réforme et vers parfaire Vladimir Poutine : qu’il évolue en démocratie ou subisse la totalitarisme, le presse russe tient, uniquement, arqué ou debout, il ne se ficelle pas ordinairement décrypter.

L’écrivaine biélorusse Svetlana Alexievitch a eu charmant sacrifier un faciès exemplaire de la Russie post-soviétique pendant lequel son fascicule La Fin de l’bonhomme vermeil (Actes Sud, 2013), sa illusion détritus une problème abyssal. C’est cette problème que soulève le rubrique de Giulano da Empoli et que relaie, au hardi de s’y dévorer, le film.

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