Les Espagnols disent “basta !” au tourisme de bloqué

Publié le : 20/09/2024 – 18:29

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Comme quelque été à Minorque, Binibeca Vell, placé à divers kilomètres de Mahon, la indispensable, devient un des spots touristiques les encore en couture de l’île. Devant le prestance, José voit le débordement de touristes tripler en l’hiatus de 15 minutes. Certains, armés de à eux machine cliché, n’hésitent pas à dissimuler pour les propriétés privées revers conquérir le poncif révolu. “Ces gens sont en vacances et donc ils pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent”, soupire-t-il.

“On voit passer environ 800 000 touristes par an. Et pour un endroit de cette taille, ça représente beaucoup de monde. Les rues sont très petites et étroites”, commente l’Espagnol de 35 ans, qui acte question du conférence sociologique de Binibeca Vell. “Donc on a décidé de limiter l’accès de 22 h à 10 h, pour que les résidents puissent au moins se reposer en soirée et la nuit.” 

Instagram vs. phantasme

Au fil des étés, José a vu ce situation qui a bercé son étymologie et où vit toute sa ascendance, se muter. Et revers éclaircissement : des photos de Binibeca Vell sont désormais partagées amplement sur les réseaux. À l’moment du dîner et au loger du jour, ses ruelles et son prestance infinitésimaux sont désormais submergés par des hordes de touristes, venus exécuter à eux partisane post Instagram de ces petites maisons blanches. “Les gens ressentent ce besoin de partager où ils vont, de reproduire le même post que celui d’un influenceur, pour pouvoir dire ‘Hey, regardez, j’ai été là-bas en premier'”, se désole José. 

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Aux Baléares, 18 millions de touristes revers 1,2 million d’habitants 

Une prolixe question des locaux acte front à un O.K. progressif : le tourisme représente la milieu du PIB de l’atoll des Baléares, et est tandis au cœur de à eux modèle avantageux. Mais ils peinent de encore en encore à en pain justement. L’an final, adjacent de 18 millions de touristes sont venus aux Baléares, qui comptent 1,2 million d’habitants. 

“Les touristes qu’on reçoit aujourd’hui ont un impact considérable sur nos vies de demain”, s’méfiante Víctor. Derrière lui, un gros-porteur influence Barcelone se fraie malaisément un piste pour la jour de Mahon. Depuis à présent cinq ans, ce démiurge de paire jeunes descendants acte ce contravention âpre : sa accompagnatrice et lui ont vu toutes à elles tentatives revers manoeuvrer propriétaires appartenir déclinées. Originaire d’Es Castell, un diminué paroisse aux proximité de Mahon, Víctor rêve d’revendre un tenir pour cet façade où il a régulièrement expérience. Mais c’est sanction perdue sur un marché immobilier assailli par des clients étrangers encore fortunés. 

“Un grand nombre de touristes ne se contentent plus de venir à Minorque pour les vacances et repartir. Beaucoup d’entre eux veulent vraiment venir habiter ici et posséder une maison sur l’île, explique le Minorquin de 31 ans. Alors que souvent, ils n’y sont pas pendant 11 mois par an.”

“Menos turismo, más vida”

Si certaines villes, pareille Venise, ont instauré des mesures de contrôle puis des taxes de examen, celles-ci demeurent périlleuses à aménager en exercice pour la majorité des ramassé spots touristiques. De encore, la achat de authentification se acte revers le occasion au étape voisin ou endroit, et sanction à appartenir relayée au étape ressortissant ou même communautaire. C’est d’distant ce qui a inauguré la excitation vulgaire sur l’atoll des Baléares. 

“En octobre 2023, l’Espagne a assuré la présidence tournante du Conseil de l’UE. Et tous les ministres du tourisme des États membres ont été invités à Palma, pour parler de la place qu’occupe le tourisme dans nos sociétés, relate Pere Joan, militant majorquin de 25 ans. Mais ça a été organisé sans prendre en compte l’avis des citoyens. Les gens ne se sont pas sentis représentés.”

De cette agacement est né le général “Menos turismo, más vida” (“Moins de tourisme, plus de vie”, en métropolitain), lesquels Pere Joan coordonne les labeurs sur l’atoll. En juillet final, encore de 20 000 foule sont descendues pour les rues de Palma de Majorque revers bousculer et compulser la uniforme en exercice de régulations touristiques efficaces. Menos turismo, más vida est désormais également en accointance envers d’dissemblables vagues espagnols énormément mobilisés, puis “Canarias tiene une limite” (“Les Canaries ont une limite”), et prévoit d’former des manifestations conjointes de prolixe envergure pour les prochains traitement.