Colère des étaliers des halles de Nîmes : “Je comprends leurs inquiétudes”, assure le premier adjoint Julien Plantier

Pris à partie par les commerçants, le premier adjoint au maire ne s’est pas défilé et a tenté de calmer les inquiétudes et la colère des étaliers. Regrettant cependant que la fête ait été gâchée. “C’est dommageable, on est là pour célébrer les 140 ans des halles, ça devrait être un moment de fête.” Julien Plantier l’assure, la concertation avec les étaliers est une priorité pour la Ville : “J’ai eu l’occasion de les recevoir, aux côtés de Jean-Paul Fournier, de manière collégiale mais aussi avec leurs représentants. Bien évidemment qu’il y a de l’inquiétude, une certaine crainte. C’est normal à partir du moment où on touche à un outil de travail. Depuis le débu, j’ai souhaité instaurer un dialogue, une collaboration entre eux et nous, car nous sommes deux entités qui sont liées par rapport à cet équipement municipal. J’entends leur colère, je la comprends et je ne souhaite pas que le dialogue soit rompu.”

Pas de réductions du nombre d’étals 

Face au manque de perspectives décrites par les étaliers, l’élu l’affirme : “Nous aurons des réunions à venir pour les travaux à court terme et à plus long terme. A chacune des étapes, les étaliers seront concertés et on essaiera de répondre à leurs questions à partir du moment où on aura les réponses.” Et Julien Plantier de vouloir mettre un terme aux rumeurs qui circulent : “Les loyers ne vont pas forcément augmenter après les travaux, ce n’est pas arrêté. On a par ailleurs un contexte juridique et des régles très encadrées par rapport au renouvellement des baux et aujourd’hui, personne ne peut présager de la redistribution des baux actuels, à la fois sur la durée et par rapport aux preneurs. Mais ce qui est sûr c’est qu’à partir du moment où on va construire avec eux le projet, son contenu et qu’ils seront associés à chacune de ces démarches, tout sera réuni pour que, in fine, on puisse les repositionner sur des conditions a minima similaires. Je sais que derrière les étaliers, il y a des employés, des familles.” “Il n’est qui plus est pas prévu de réduire le nombre d’étals au sein des halles”, défend également Julien Plantier.

Une réunion d’ici fin novembre

Confiant, au sujet des travaux visant à l’installation de nouveaux escalators, qu’il attendait que ‘la Socri puisse nous donner leur version définitive par rapport aux travaux. On les a reçu à la fin du mois d’octobre. J’ai donc prévu , sur la deuxième quinzaine de novembre, de recevoir les trois ou quatre étaliers qui sont concernés par les travaux pour leur dire ce qu’il en est et quelle indemnisation est prévue. Pour les travaux de rénovation, on continue aussi tout un travail avec un comité de pilotage sur la question des baux et un sur le contenu des travaux, à un rythme trimestriel”.