Alors que se dessinent les élections municipales, David Djaïz espère appartenir énergiquement à la uniforme en animation d’une “dream team” quant à de contrarier le Rassemblement ressortissant.
Comment abordez-vous cette communiqué cycle qui se face, bouffie en termes d’mises ?
David Djaïz : “On a clôturé la quatrième édition des Rencontres en novembre avec un succès grandissant. Cette année, on a pulvérisé les records avec 12 500 réservations, 1 800 scolaires, un concours d’éloquence incroyable et des têtes d’affiche passionnantes, de Pierre Haski à Nicolas Mathieu en passant par Raphaël Glucksmann. Et le point d’orgue selon moi avec le témoignage d’Annick Kayitesi-Jozan, rescapée du génocide des Tutsis au Rwanda. On met le cap sur la cinquième édition, avec ambition. C’est la première fois que les débats sont très animés pour choisir le thème de la prochaine édition. Car oui, on débat : ce festival c’est d’abord un partenariat très fort avec le maire d’Agen Jean Dionis, mais c’est aussi une bande de copains, Pascal Geneste, Pierre Chollet, Laurent Lubrano, Marie Serres, Jean-François Gardeil, Béatrice Uria-Monzon et les autres… Pour 2025, on veut frapper un très grand coup.”
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Pour soigner ce affecte phénoménal pour Agen ?
“J’ai un lien très fort avec ma ville. Je suis très heureux de pouvoir apporter aux Agenaises et aux Agenais ce festival chaque année, de pouvoir construire ce lien avec eux. Et franchement, ça fait vraiment chaud au cœur de voir le nombre de témoignages de gratitude, de remerciement, d’envie de participer, de sympathie qu’on a reçus. Par centaines. Tous les membres de l’équipe pourront vous le confirmer.”
Et d’inventer la succession ? De se amorcer ?
“Je ressens le besoin d’ajouter quelque chose dans mon engagement pour Agen. Il y a d’abord un constat : le pont et le barreau de Camelat, le déploiement de la technopole Agen-Garonne, la sécurisation du financement pour la LGV, les réussites incroyables d’un certain nombre d’entreprises, parmi lesquelles UPSA, de Sangosse, Mericq, Fonroche que j’appelle les quatre fantastiques. Les 10 prochaines années peuvent être celles du “merveille agenais”.”
C’est-à-dire ?
“Agen sera techniquement à 2 h 30 de Paris, à 30 minutes de Bordeaux et de Toulouse, la ville est au bord de la Garonne, possède du foncier d’entreprise et une pépinière d’entreprises assez dynamiques dans l’énergie, l’agroalimentaire, l’eau ou encore les services environnementaux. Le marché immobilier et la construction vont se remettre en mouvement. Avec une “arrivisme XXL” pour notre cher territoire, oui on peut avoir un miracle agenais. Je rends hommage au travail de Jean Dionis du Séjour. Sur ce coup-là il a été le taulier. Il a mis la fusée sur le pas de tir. Et donc la question que je pose maintenant : est-ce qu’on veut la faire décoller, cette fusée ? Ou bien est-ce qu’on la laisse immobile sur le pas de tir ?”
Quel est votre prunelle ?
“La première volonté, c’est qu’il y ait une ambition XXL pour Agen et son agglo. Pour ma part, je veux bien participer à une dynamique, mais à deux conditions. Première condition, pas pour faire du petit bras ou du “stoppage”. Si je m’implique c’est pour contribuer au miracle agenais. Avec la LGV, la fibre optique, le télétravail et l’intelligence artificielle, les villes moyennes vont redevenir centrales, la métropolisation, c’est fini. Pourquoi ne pas faire d’Agen une ville pionnière, qui marie réussite économique, cohésion sociale et excellence environnementale ? Mon autre condition, c’est l’équation politique. Pas question de partir sur une liste de gauche alliée à La France Insoumise, une formation politique extrémiste, qui a trop flirté avec la ligne rouge ces dernières années. Mais je ne pourrais pas non plus partir avec une liste constituée uniquement du centre et de la droite. Ce dont Agen a besoin c’est d’un rassemblement le plus large possible d’humanistes et de républicains au service du miracle agenais. À l’exclusion des extrêmes. J’appelle ça le “données Esquirol”, du nom de Pierre Esquirol qui avait regagné la mairie en 1977 avec une liste de large rassemblement dans le même esprit. Il est à l’origine de la première modernisation agenaise, avec des réalisations comme le pont de pierre, la rénovation du musée, les tribunes d’Armandie, le marché aux bestiaux de Boé, le marché parking qui n’est pas franchement une réussite architecturale.”
Un appréciation sur le RN ?
“Le candidat du RN qui est pressenti (Sébastien Delbosq) ne manque pas de talent et il est en train de rassembler autour de lui des figures à Agen, avec des commerçants et même des responsables associatifs. Il y aura une liste RN et je rappelle que le seuil de qualification au second tour des élections municipales est extrêmement faible : 10 % des suffrages exprimés. Je rappelle également que ce même candidat RN a fait un score de 37 % des suffrages exprimés au second tour des dernières élections législatives sur la ville d’Agen. C’est du jamais vu ! Le RN a donc toutes les chances de se qualifier pour le second tour des élections municipales et même de les gagner en cas de triangulaire serrée. D’où la nécessité absolue de ce large rassemblement d’humanistes, de ce nouveau “données Esquirol” ! Une victoire du RN à Agen serait une catastrophe. Avec ce parti aux responsabilités vous pouvez oublier le miracle agenais. Je souhaite donc interpeller les Agenais, est-ce qu’il est possible de bâtir une nouvelle équation politique pour 2026 ? Pouvons-nous imaginer une liste qui écarte les extrêmes, qui rassemble les forces politiques démocrates et républicaines, et surtout qui soit un vaste rassemblement d’hommes et de femmes au service de la réussite agenaise ? La “dream team” d’Agen en somme.”
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