Jeudi gâteau : le cassure de avertissement des maires du Muretain

De récit, par hasard les maires et représentants de collectivités territoriales n’ont poussé un cassure de ouverture pareillement tassé. Et si fraternel. Ce jeudi 7 brumaire, les 26 communes du Muretain Agglo, en tenant à eux chaque 125 000 habitants, champignon à eux hôtels de ordinaire derrière la date. Des banderoles sont déployées ici et là, « Fermeture individu banqueroute » derrière montrer cette humeur. Cette procédure jetée par les élus du Muretain recueilli par écarté les hétéroclites maires du commune, comment Auterive comme au sud, ou Colomiers à l’ponant, tel quel que les élus de Toulouse Agglomération. Un affluence est dressé ce méridional front la région de Haute-Garonne. Comme une buste de descendance en tenant les édiles ceints de à eux écharpes tricolores comment un signe gâteau devanture aux exigences du canevas de loi des percepteur du régie, aux efforts qui sont imposés à à eux collectivités derrière « négliger » une compétition de la arriéré.
« C’est une caractère audacieuse, manigance par des maires qui veulent franchement exécuter à eux missions, réagir aux besoins des habitants et allouer des tâches dignes de ce nom », souligne de son côté la mentor de territoire du Muretain, Nadia Bakiri.

Pourquoi les maires sont en humeur…

Jérôme Bouteloup, Seysses

Jérôme Bouteloup, maire de Seysses.
Jérôme Bouteloup, juge de Seysses.

“Les collectivités locales expriment leur ras-le-bol face à de nouvelles restrictions budgétaires, qui compromettent leur capacité à maintenir et assurer les services publics essentiels. En plus de cette asphyxie financière, des réglementations souvent inadaptées aux réalités locales alimentent le mécontentement des administrés. Les communes demandent une plus grande souplesse pour répondre aux besoins de leurs territoires et maintenir une qualité de service en phase avec les attentes des citoyens. Trop rigides et peu adaptées, les règles et lois actuelles freinent désormais le développement local, laissant les administrés se demander quel rôle jouent encore l’État et les maires dans la gestion de leur quotidien. Les maires sont pris en otages et ce n’est plus acceptable.”

Thierry Suaud, Portet-sur-Garonne

Thierry Suaud, maire de Portet-sur-Garonne
Thierry Suaud, juge de Portet-sur-Garonne

“J’ai pris la décision de fermer notre mairie pour dénoncer la mise en péril de nos services publics locaux. Au-delà d’une réglementation débordante, de normes excessives qui nous éreintent, le gouvernement propose de nouvelles mesures budgétaires injustes et insoutenables qui affaiblissent encore plus les collectivités locales. Fond vert, remboursement de la TVA sur nos investissements, cotisations retraites des agents publics augmentées, prélèvement sur nos recettes… tout y passe. Nous devons alerter sur les conséquences de ces choix : moins de services publics pour nos habitants, moins de travail pour nos entreprises, moins d’emploi… donc un avenir compromis pour nos territoires. Il est urgent de repenser cette politique et de revenir à un véritable dialogue constructif.”

Alain Delsol, Lavernose-Lacasse

Alain Delsol, maire de Lavernose-Lacasse
Alain Delsol, juge de Lavernose-Lacasse

“La fermeture de la mairie vient d’un ras-le-bol de cette technocratie complètement déconnectée de la réalité du terrain qui nous réduit en permanence les possibilités d’accompagner nos citoyens pour l’emploi sur place par exemple en inventant des règles de constructions (ZAN ENAF) qui détruisent notre économie et développement rural. Comme ça ne suffit pas on nous prélève les ressources pour le fonctionnement au quotidien. (Suppression de la taxe d’habitation). Et temps d’autres choses (normes ext. ). Étant maire depuis 24 ans, je peux vous dire que l’idéologie de nos politiciens et bureaucrates parisiens est en train de fracturer la France entre villes et campagnes les dernières élections l’ont exprimé et pour une majorité cela n’a rien à voir avec la sécurité de nos communes.”

Jean-Marc Bergia, Saubens

Jean-Marc Bergia, maire de Saubens
Jean-Marc Bergia, juge de Saubens

“L’État nous prend pour des vaches à lait. Nous tenons nos budgets à l’équilibre et nous devons continuellement faire des choix en bon père ou mère de famille pour administrer au mieux nos collectivités, durement éprouvées au quotidien.
L’État donne des leçons, stigmatise mais continue à dépenser sans compter et nous fait porter le chapeau de ses choix, égarements et autres décisions politiques.
L’aveuglement par intérêt n’a jamais permis d’administrer durablement et efficacement une collectivité. A la fin, il y a toujours un contributeur, le citoyen de notre République qui paye directement ou indirectement par des contributions cachées. C’est inadmissible.”

Alain Sottil, Eaunes

Alain Sottil, maire de Eaunes.
Alain Sottil, juge de Eaunes.

” Beaucoup de ministres ou de députés ne sont pas des élus de terrain. En
conséquence, leur regard sur la vie des collectivités territoriales et leur
gestion est très technocratique. L’état se désengage depuis plusieurs années
de compétences régaliennes sans en offrir réellement une contrepartie
financière aux communes. Cela va, dans l’anecdote, de la franchise postale
d’hier à l’installation des dispositifs permettant la création des passeports et
pièces d’identité d’aujourd’hui. Les élus sont attachés à leur commune et
s’engagent toujours à trouver des solutions pour satisfaire les besoins des
administrés. Les budgets municipaux sont toujours votés à l’équilibre et que ce ne sont pas les collectivités territoriales qui grèvent le déficit public.”

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