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Un an après la prise de Kaboul par les talibans : « Violence éternelle », l’édito de Jean-Michel Servant

Jean-Michel Servant, rédacteur en chef adjoint de Midi Libre signe l’édito du jour, ce lundi 15 août. 

Pas de gaz pour chauffer nos appartements, pas de pétrole pour remplir le réservoir de nos voitures, pas de céréales pour nourrir la planète… Un an après le retour des talibans au pouvoir, le sort du peuple afghan n’intéresse plus grand monde. La crise économique engendrée par la guerre en Ukraine a effacé Kaboul des priorités de l’Occident.

Violence éternelle

Sur leur plateau aride, sans accès à la mer, les enfants de Massoud sont désormais livrés à leur triste sort. Surtout les femmes, sans visage, sans droit ni éducation. Le 15 août 2021, marqué par le départ précipité des troupes américaines, avait pourtant été le jour des belles promesses.

On s’engageait alors à accueillir les réfugiés, à soutenir la scolarité des jeunes filles, à maintenir la pression sur les adeptes de la lapidation. Depuis, l’espérance a laissé la place au désespoir. On regarde sans broncher l’Afghanistan retourner au Moyen-Âge, “pulvérisé sur l’autel de la violence éternelle”, comme le chantait Renaud.

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