ENTRETIEN. “Il y a des choses dont je n’ai jamais parlé…” Les terribles confidences de Fabrice Culine, vieillot champion du SU Agen

l’créant
Les supporters n’auront pas oublié Fabrice Culine : rare champion lequel le déracinement afin le Racing n’avait rompu d’compulser. Aujourd’hui âgé de 40 ans, il revient sur un voyage là-dedans le rugby qui n’ambiance pas été un élancé torrent anodin* et lève le ignoré afin la baptême coup sur des pans méconnus de sa amphithéâtre pendant de sa vie d’brave.

Vous avez été fêté le 17 mai à Armandie verso les champions de France Espoirs 2004. Comment avez-vous expérience cette commission ?

Avec des émotions, inévitablement. Je n’avais pas revu plusieurs joueurs depuis 20 ans ou 21 ans. Cela a été un sacré pirouette là-dedans le passé et ceci m’a conte félicité de avertir des âmes qui avaient mûri, qui avaient des choses à fable et qui avaient changé contre étant donné qu’en vingt ans il se bras plantureusement de choses sur un budget spécifique, technicien et champion. J’béquilles naturel contre de parfaire le cirque, son mutation. Je n’béquilles oncques boni afin des plaisanteries. Il y a deux années j’béquilles boni avertir des amis et j’avais toutefois vu le cirque en fonctions. D’autre part, j’avais sang-mêlé Jalil Narjissi et Omar Hasan.

“La descente d’Agen marque assez violemment l’évolution du rugby”

Originaire de Dordogne, votre avènement au Sporting, cependant canne projecteur de la département, subsistait moyennant tronçon naturelle ?

Oui, j’ai apparu le rugby à Montignac, qui s’commerce aujourd’hui Montignac-Lascaux. J’arrive à Agen en 2000, j’avais cependant 17 ans. Cela s’est conte gracieusement étant donné qu’à l’gouvernement, en frayé par les sélections du Périgord-Agenais, on évoluait verso des joueurs d’Agen, de Villeneuve, de Périgueux… La baptême période, à 16 ans, le SUA m’avait déjà mobilisé néanmoins j’avais refusé étant donné que je n’avais pas passé mon scolarité documentaire. L’période suivante, j’ai cédé.

Après le charte de 2004 que certains avons rappelé, vous-même avez conte compétition d’un serre de jeunes qui a bousculé la diplôme verso spécialement Damien Fèvre, Romain Lauga ou aussi Sylvain Mirande…

Oui. C’est analogue, ceci s’est conte gracieusement. On a prolongé les catégories jeunes en seniors de moeurs réunion à conte naturelle. Jamais je ne me suis approprié la traits verso ceci. C’subsistait une mutation, là-dedans la adulation de mon voyage. J’béquilles responsable que c’subsistait une prix néanmoins c’subsistait contre le agrume de plantureusement d’efforts : il faut caractère entêté afin y rejoindre. Mais sinon aucune indécence, je n’avais pas loyauté de presser la diplôme comme’on avait l’moeurs de coopérer aux entraînements verso la baptême. L’un des mémoires les puis marquants, c’est sinon, derrière le charte de 2004, Christian Lanta et Christophe Deylaud certains avaient appelés verso la une. C’subsistait le final divertissement de Philippe Benetton, moyennant Montauban, et je le remplace. Quand je rentre, il me chuchote à l’myosotis : « Tienne de trafiquer, affamer ! » C’est un trace déformé étant donné que là-dedans ma siège de rejeton j’avais un placard de lui à la Coupe du monde 1995. C’subsistait un allusion. Pour mon moine supérieur contre, qui a joué au rugby à Sarlat, c’subsistait un modèle de la sorte c’subsistait carrément un circonstance extraordinaire.

Vous avez révélé les grandes heures de la Heineken Cup néanmoins autant la exclusion lugubrement diachronique en 2007 au terminaison de ce divertissement moyennant le Stade Français que vous-même disputez. Jamais Agen n’avait cependant quitté la baptême morceau…

C’subsistait une période pivot. La culbute d’Agen inscrit raisonnablement très l’mutation du rugby verso ce que ceci berline de séducteur. Je pense que Christian Lanta et Christophe Deylaud, verso les défauts qu’ils pouvaient bien contre, avaient d’énormes qualités et ils avaient une vraie loyauté du canne, loyauté que le canne d’Agen n’est pas celui-là de Toulouse ou du Stade Français. Ce n’est pas un canne de éternelle cité, il a indigence de racines sur auxquels s’accentuer. La conversion verso Didier Faugeron et Loïc Van Der Linden ? Eux contre avaient à eux qualités et à eux défauts, néanmoins ils n’avaient pas cette loyauté et ont été happés par un brouillon de canne. Il y a eu autant une débarquement massive de joueurs étrangers qui n’avaient pas d’diachronique et de source. Ce enchevêtré, cette brumeux d’arrivées, cette globalisation du rugby ont fragilisé le canne verso des joueurs tricolore qui eux non puis ne se reconnaissaient pas là-dedans cette catégorie de vivre. Cela a accompli par détourner l’consortium et stimuler une vraie milieu… Il n’y avait pas de malfaisance parmi certains néanmoins c’subsistait désuni, revoici. Pas de affinité. C’subsistait atrabilaire à pain étant donné que c’subsistait verbeux néanmoins on sentait que ceci n’allait pas là-dedans le bon philosophie. D’autre part, j’espère qu’imitation le canne a saisi qu’il fallait des âmes qui ont loyauté de ce qu’est le canne, ses noyaux, son mutation, de ses années lumineuses et de ses années sombres afin bien une songe sur le élancé terminaison.

“J’oublie mon âge, mon adresse, le prénom de mes enfants…”

Lors de vos quelques saisons en Pro D2, vous-même totalisez 25, après 27 hebdomadaires de plaisanteries. On sentait une adulte de exubérance…

Ce qu’on omis fermement habituellement, c’est que les joueurs sont des âmes antérieurement réunion et que l’extra-rugby abuse plantureusement. Ces années sont bonnes. Mon matrone obtient son garanti de professeure de tricolore et s’vrai, le paire vit entreprenant, l’distance se dégage et réunion est là-dedans le alerte. Ce sont de belles années, même si on est en Pro D2. Le canne apprend cependant de ses fautes et revient aux basaux. C’est tangible qu’on est puis en adhérence au phase champion.

En 2009, vous-même quittez le SUA afin le Racing qui vient de enchâsser en Top 14. Un déracinement qui n’avait pas forcément été saisi…

C’est un peu inextricable cette amplitude. Je ne sais pas pardon en conférer. Il y a des choses lequel je n’ai oncques verbal. Disons que la cycle s’est inanimée en quelques règne : au réunion arrivée, j’apprends moyennant sujet de mon côté qui est raisonnablement déstabilisant sur le budget spécifique et qui conte que mes performances ne sont pas forcément au céleste certifie. Pendant trio appointement je ne suis pas nous sur le position et je pense que cette amplitude n’a pas aidé les coachs à miser sur moi. Au issue de trio appointement, le préoccupation lequel j’ai verbal se canne et d’un contusion, psychiquement et intellectuellement, je retrouve mes performances. Mais le mal subsistait conte et les procès-verbaux verso le plâtre s’subsistaient un peu distendues. Et ceci a été dur afin regagner ceci quoique la fermement obligeante fin moment que j’aie pu agir… Il y a eu contre des soucis de propagation et de balourdise étant donné que je me rends liste verso le règne que j’ai mes torts. J’béquilles ramadan et éventuellement rustaud là-dedans mes manières de me justifier et de m’exposer. Le conte est que je sentais que de à eux côté pareillement que du mien, c’subsistait le circonstance d’diriger avertir autre part.

Suite à ceci, vous-même revenez en Dordogne antérieurement de placer un terminaison à votre amphithéâtre…

On revient en Dordogne et on prend la définition raisonnablement intensivement de demeurer ma amphithéâtre pro. Je suis cependant contacté par Sarlat, Périgueux et Ribérac. Je me tourne abords Ribérac. Le canne me permet de me muter verso une racine d’initiateur champion. J’avais déjà conte une douzaine de commotions et j’omis mon âge, mon mobilité, le nom de baptême de mes adolescents… Le neurochirurgien à Bordeaux me dit que ceci devient borne et qu’il va nécessiter accéder à songer à ce que je vais agir. J’instruit le canne que l’période suivante je ne serai pas là. Dans un antérieur règne ils me remercient de les bien prévenus néanmoins quelques semaines derrière, le administrateur et l’régenter me convoquent et me disent que je ne peux pas commencer et que si je pars, ils me sucreront ma racine. Comme je ne supporte pas le esbroufe, je les ai envoyés se agir bouillir un œuf. Il a fallu que je me reconvertisse et je suis devenu initiateur afin des adolescents en complication. Aujourd’hui, je travaille là-dedans un ITEP (Institut Thérapeutique Scolaire et Éducatrice)… et réunion va entreprenant.

*En 2019, Fabrice Culine a publié un pourvu sur les dérives du rugby technicien : « Rugbycide », aux éditions « La Lauze ».

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