“Votre gouvernement doit 365 millions d’euros au Lot-et-Garonne”… la présidente du District Sophie Borderie tacle Bruno Le Maire

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Sophie Borderie, présidente du colloque départemental du Lot-et-Garonne, n’a brin goûté les récentes déclarations de Bruno Lemaire, consul de l’gestion du direction démissionnaire, annonçant une journal amplification du lacune des listes publics.

“Le gouvernement démissionnaire semble découvrir l’ampleur des dégâts qu’il a lui-même causés… Les accusations portées par son ministre de l’économie et des finances à l’égard des collectivités territoriales est d’un cynisme absolu. Faire porter la responsabilité, même partielle, du déficit de la Nation à d’autres qu’au chef de l’État et à son exécutif n’est que mensonge.”

Sophie Borderie, présidente du colloque départemental du Lot-et-Garonne, est en rancune. Les récentes déclarations de Bruno Le Maire, consul démissionnaire de l’gestion, à propos de une unième enchérissement du lacune des listes publics (qui pourrait bâtir à 5,6 % du PIB cette période), ont ulcéré la directrice du District. Notamment le ardeur où Bruno Le Maire bédane du larme la faute des collectivités locales.

“Cet écran de fumée vise à masquer l’incurie d’une politique nationale aux lourdes conséquences sur nos territoires, a pesté l’élue. Vous l’aurez compris, si je prends la parole aujourd’hui c’est que je suis en colère. Le cynisme, la malhonnête intellectuelle, l’injustice… Voilà ce qui me révolte ! Dans une gesticulation désespérée, le gouvernement démissionnaire en use et en abuse, sur fond de crise politique et institutionnelle née de la dissolution voulue par le président de la République.”

“Les Départements ont l’obligation de voter des budgets à l’équilibre, contrairement à l’État”

Sophie Borderie a commandé amnistier les points sur les I en rappelant la évidence pécuniaire de sa congrégation.

“Puisqu’il s’agit de parler chiffres, rappelons-les, déclare la présidente du conseil départemental du Lot-et-Garonne. En Lot-et-Garonne, les mesures imposées par le gouvernement, qui sait se montrer généreux avec l’argent des autres, ont coûté à notre collectivité plus de 10 millions d’euros depuis le 1er janvier 2024. Si on y ajoute les non-compensations des dépenses assurées pour le compte de ce même gouvernement au titre des solidarités nationales, la facture s’élève à 365 millions d’euros depuis 2017. Cela, alors même que les Départements ne perçoivent plus d’impôt et que leurs recettes plongent littéralement avec la chute de la croissance (ventes immobilières, TVA…), et qu’ils ont l’obligation de voter des budgets à l’équilibre, contrairement à l’État. D’ailleurs, aveu ou faille dans le tour de passe-passe, le ministre démissionnaire pointe aussi l’augmentation des dépenses d’investissement des collectivités. Ce sursaut d’honnêteté devrait plutôt le conduire à dire merci ! Merci à ces collectivités qui ont répondu à l’appel désespéré du gouvernement après l’annonce tonitruante du « quoi qu’il en coûte » pour assurer la relance de l’investissement public auquel elles participent à plus de 70 %.”

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