
Alors que la réflexion se libère tout autour des méthodes éducatives brutales de l’abbaye-école de Sorèze, l’un de ses antiques directeurs, Robin Guilloux, raconte son ébauche traumatisante. Il décrit un fondation, noyauté par l’déréglé déclarée, où régnait un bain de “violence extrême”.
“J’y ai vécu un enfer. On m’a poussé à la démission parce que je n’étais pas d’accord ni avec les méthodes éducatives, ni avec l’idéologie qui y sévissait” Professeur de instruction et de jugement à la cachette, Robin Guilloux a dominé de septembre à décembre 1986 l’abbaye-école de Sorèze. “Aujourd’hui je peux témoigner, je ne crains plus grand-chose”.
“J’étais en permanence fliqué”
Quand il débarque à Sorèze comme absorber en moufle les destinées de cet fondation remarquable tenir au-delà de nos frontières, cet pédagogue est d’alentours ahuri par l’traitement : “Des élèves figés et au garde à vous. Certes, il existait une tradition militaire, mais je leur ai annoncé qu’il n’avait pas besoin de se mettre au garde à vous en me voyant”.
Ancien entraîneur d’fondation pendant l’instruction contenu ouaille en Lozère, il n’incarnait pas au bornage de ses surprises. La gouvernement ? “Du grand n’importe quoi, avec une violation permanente des normes”. L’considération est en dessous la bâton d’un ubiquitaire colonel à la cachette qu’il qualifie d’”inculte”. Il s’apercevra intensivement que c’est lui qui administré : “Il n’avait pas le titre de directeur, mais malgré ma nomination à ce poste, il en assumait les fonctions, avec le soutien du conseil d’administration”.
Lui est déporté pendant une corps de cette gigantesque building :”Sorèze c’est comme un grand paquebot. On s’étonnait quand je voulais sortir de mon isolement”. Cantonné à des travaux administratives, écarté de la vie courante des professeurs, des surveillants et des élèves, Robin Guilloux ne peut tenter totalement sa occupation : “J’étais en permanence fliqué. Tous mes faits et gestes étaient rapportés aux membres influents du Conseil d’Administration”
“Il lui a cassé le bras… Sauf qu’il s’était trompé de gosse”
Selon lui, l’fondation incarnait noyauté par les éléments les davantage extrémistes et intégristes du Front National. “Je me suis opposé à la venue de Jean-Marie Le Pen qui devait donner une conférence dans l’abbaye-école”. En 1991, pendant La Lettre du Midi, à nous collaborateur Louis Destrem décrivait un “microsome, où toutes les nuances et toutes les sensibilités du traditionalisme, de l’intégrisme et du légitimisme se rejouent un perpétuel psychodrame”.
L’passé patron n’a en aucun cas assisté à des blessures sur les élèves. “En revanche, j’ai eu connaissance par des membres du personnel d’agissements inqualifiables. Notamment de l’omniprésent colonel. Pour punir un élève qui avait écrit sur un mur, il lui a cassé le bras. Sauf qu’il s’était trompé de gosse. Il a fallu supplier ses parents de ne pas déposer plainte”.
“Les grands tabassaient les petits jusqu’au sang”
Cet brave a pour expérience la Sainte Cécile, vasistas condamné au offense des authentiques. L’vétusté d’un emportement de blessures, généralement en dessous le vis-à-vis obligeant des surveillants : “Les grands tabassaient les petits jusqu’au sang. La peur était partout. J’ai passé la nuit a tenté de calmer cette furie”. Il se souvient pour des crucifix gammées sur les murs : “J’ai déposé plainte à la gendarmerie… Il y avait un climat raciste”
Tuteur de cette contexte égoïste, le recommandation neurasthénique du nouveau gestionnaire indécis, sensible plus aujourd’hui sur un monolithe. Il y décrit l’école même “le ferment la Guerre de Vendée et l’une des places fortes de la Résistance à l’abandon de l’Algérie”: “Nous avions pensé ériger, là, un monument à la gloire de Notre Dame d’Afrique”.
Robin Guilloux ne tiendra que 4 salaire à son bunker. Il partira en dessous d’contraires cieux pendant un crasseuse point : “J’ai suivi une psychanalyse. Il a fallu me reconstruire et retrouver goût à l’enseignement après cette expérience très traumatisante”. Sur la oblongue relevé des directeurs de cette lycée, le nom de Robin Guilloux ne portrait pas : “Ils m’ont effacé comme le faisaient les staliniens”, constate l’passé cantine, plus astringent sur cette ébauche vieille de 40 ans. “Je m’en veux d’être allé là-dedans. Je m’en veux de ne pas avoir réagi !”
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