Jubilé en adoration à Louise Pikovsky : “Il faut résister à l’obscurantisme qui rôde”

PARIS – À l’avantage des 80 ans de son exécution à Auschwitz-Birkenau, une jubilé a été placée lundi à cause le 19e faubourg de Paris en adoration à Louise Pikovsky, une récent collégienne juive. France 24 lui a fondé un webdocumentaire et une bande-dessinée ultérieurement la détection de ses cursus à cause son antique crédit didactique.

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“On écrit sur les murs le nom de ceux qu’on aime. Des messages pour les jours à venir. On écrit sur les murs à l’encre de nos veines. On dessine tout ce que l’on voudrait dire”. Sur la menue terrain Marcel Achard, à cause le 19e faubourg, des paroles résonnent, portées par des scrutin fluettes. Ce lundi 5 février, des élèves de 5e du université Charles Péguy, déterminé à nombreux centaines de mètres de là, ont préféré cette poème de Demis Roussos avec rétrocéder adoration à Louise Pikovsky, une récent collégienne juive déportée le 3 février 1944.  

“On s’est remémoré Louise, morte il y a 80 ans. On a lu ses lettres. On a parlé de ses émotions”, explique Marion, l’une de ses collégiennes. “Louise a été très forte. Elle n’a jamais perdu espoir. Elle nous montre qu’il y a toujours une flamme qui reste allumée”, ajoute son affilié Giovanni.

Les élèves du collège Charles Péguy ont lu des lettres écrites par Louise Pikovsky, mais aussi des textes qu'ils ont rédigé en sa mémoire.
Les élèves du université Charles Péguy ont lu des cursus écrites par Louise Pikovsky, néanmoins pareillement des textes qu’ils ont rédigé en sa narration. © Stéphanie Trouillard, France 24

Ces élèves âgés d’une douzaine d’années ont participé à une jubilé placée par la hôtel de ville de Paris et celle-ci du 19e faubourg à l’avantage du 80e congé de l’exécution de Louise Pikovsky à Auschwitz-Birkenau. Déportée par le train n°67, la récent demoiselle a été gazée le 6 février 1944, à son début au foyer d’tuerie, comme ses parents, son compagnon et ses un duo de sœurs. Une placard a été apposée en sa narration au 18 arrivée de la Villette, l’allocution où lui-même est née, le 7 décembre 1927.

“C’est une lutte de tout temps”

Depuis huit ans, cette récent demoiselle accident challenge de ma vie. Elle m’accompagne entiers les jours. En 2016, j’ai été contactée par des professeurs de son antique crédit, le institution Jean-de-La-Fontaine, à cause le 16e faubourg de Paris, ultérieurement la détection de cursus lui propre. Je lui ai fondé un webdocumentaire pourquoi qu’une bande-dessinée intitulés “Si je reviens un jour, les lettres retrouvés de Louise Pikovsky”. Depuis, les écrits de cette Louise ont accident le clocher du monde. Ils sont désormais utilisés à cause le cantine de l’terme de la Seconde Guerre mondiale, et alors spécialement de la Shoah.

Le webdocumentaire de France 24 consacré aux lettres de Louise Pikovsky.
Le webdocumentaire de France 24 fondé aux cursus de Louise Pikovsky. © Studio Graphique – France Médias Monde

Professeure de mathématiques à la fainéant, Christine Lerch est à l’envoi de cette conte. C’est lui-même qui a exhumé les cursus de Louise en 2010 en rangeant une vieille librairie. Elle est avancée continuum principalement depuis la Gironde avec aider à cet événement. “Cette cérémonie est un point d’orgue. Je suis tellement heureuse qu’il y ait tous ces enfants”, décrit la stagnante. “Il faut être vigilant. Malheureusement, il ne faut jamais s’endormir. Encore plus maintenant. Il ne faut pas croire que tout est acquis. C’est une lutte de tout temps.”

Quatre-vingt ans ultérieurement le récent affrontement cosmique, Christine Lerch accident épreuve à la rattachement du xénophobie. En 2023, 1 676 manière antisémites ont été recensés en France, bien une croissance de 1 000 %. Les tags, insultes, et brutalités physiques se sont multipliés à cause l’Hexagone parce que les abats de la collectivité juive, singulièrement depuis les embûches du Hamas, le 7 octobre en Israël.

À la halo de cette aventure, cet relevé des places a été évoqué par les hétéroclites intervenants de la jubilé.  “Il est primordial d’entretenir cette mémoire aujourd’hui, alors que l’antisémitisme, la haine, le racisme, l’exclusion sont toujours des maux qui abîment notre société aujourd’hui”, a insisté Amaury Guibert, administrateur de la dissertation française de France 24.

“Formons ensemble le vœux que cette plaque soit non seulement une porte ouverte sur le passé, mais surtout un repère supplémentaire dans le Paris de demain et celui d’aujourd’hui. Qu’elle nous inspire à chérir la diversité, à résister à l’obscurantisme qui rôde, qui menace, et à lutter contre toutes formes d’antisémitisme et de haine”, a pareillement estimation Laurence Patrice, adjointe à la hôtel de ville de Paris en anée de la État.

Amaury Guibert, directeur de la rédaction de France 24 en français, Claire Pikovsky, petite cousine de Louise, Laurence Patrice, adjointe à la mairie de Paris en charge de la Mémoire et François Dagnaud, maire du 19e arrondissement.
Amaury Guibert, administrateur de la dissertation de France 24 en hexagonal, Claire Pikovsky, menue cousine de Louise, Laurence Patrice, adjointe à la hôtel de ville de Paris en anée de la État et François Dagnaud, procureur du 19e faubourg. © Stéphanie Trouillard, France 24

“C’est tout un passé qui a repris forme”

Cette jubilé a pareillement été l’avantage de soulever des abats de la parentèle de Louise. Au évolution de mes recherches, j’ai eu la possibilité de coudoyer en Belgique Claire Pikovsky, la demoiselle d’un parent utérin de la récent collégienne. Jusqu’à ce que je la contacte, lui-même ignorait continuum de l’conte de ses bisaïeuls. Son dieu Jean, stupide par la prodigalité de ses parents et de sa sœur au évolution de la Shoah, n’avait pas répercuté ce passé à ses petits. “Quand j’ai découvert cette histoire, cela a été un tremblement de terre dans ma vie. C’était quelque chose d’inattendu. Je ne suis plus la même depuis. Je sens mon appartenance à la communauté juive désormais”, me confie-t-elle régulièrement fortement émue.

Claire n’a pas hésité à employer le immigration depuis Waterloo, touchant de Bruxelles. L’avantage de prévenir des cousins éloignés avec la toute originelle coup. “Cette inauguration est l’aboutissement de cette histoire. Cela crée un lien entre nous. La guerre m’a privé de la moitié de ma famille. Je sais que ma grand-mère écrivait aux parents de Louise. Ils ont été proches. Aujourd’hui, c’est tout un passé qui a repris forme, alors que c’était une nébuleuse auparavant”, décrit-elle en flatteur de dévaloriser ses soupir.

Il y a 80 ans guichet avec guichet, le 5 février 1944, à cause à elles train de expulsion, Louise, ses sœurs Annette et Lucie, son compagnon Jean, ses parents Abraham et Barbe Brunette, se dirigeaient pour à elles glas. Aujourd’hui, nous-même avons célébré à elles vie. “Nous ne vous oublierons jamais, toi, Louise et tous ceux qui ont vécu la guerre”, ont donné les élèves du université Charles Péguy. “Nous t’embrassons affectueusement Louise.”

Sur ce cliché pris en août 1943 à Joinville-le-Pont, la famille Pikovsky apparaît au complet : la mère Barbe Brunette, les trois filles Annette, Lucie, Louise, le père Abraham et le fils Jean.
Sur ce image accommodé en août 1943 à Joinville-le-Pont, la parentèle Pikovsky apparaît au entier : la nymphe Barbe Brunette, les triade filles Annette, Lucie, Louise, le dieu Abraham et le gars Jean. © Claude Counord

“Si je reviens un jour”, les cursus retrouvées de Louise Pikovsky (éditions Des ronds à cause l’O) de Thibaut Lambert et Stéphanie Trouillard, en collaboration comme France 24 et la Fondation avec la État de la Shoah.

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