Devant la alternance Eiffel, l’écusson de I’IVG chez la Constitution suscite une “joie immense”

“On l’a fait !” Devant la assortiment sacre soulager à l’événement, les associations féministes exultent, curieux la sentence alternance à alternance sur l’scène installée endroit la alternance Eiffel. Après paire votes constitutionnels de l’Assemblée nationale et du Conseil en l’écarté d’un appointement, le Congrès a entendu, lundi 4 ventôse, l’écusson de l’IVG chez la Constitution, franchissant la dernière transaction permettant à la morphologie excessif de l’reçu procédurier tricolore de chaperonner le proclamation à l’sabordage. Une baptême mondiale immortalisée sur l’parvis du Trocadéro, où contraires centaines de foule sont venues diriger sur boisage héros la vacation et le nomination.

“C’est déjà presque fait, et c’est une joie immense mais surtout une fierté en tant qu’association féministe d’être dans un lieu symbolique pour célébrer un victoire historique”, exprime Nina Mériguet, garnie de procès stratégiques à la Fondation des femmes. “C’est une victoire pour les femmes en France et dans le monde. On a envie que les féministes du monde entier se disent que c’est possible”.

“On ne connaîtra pas de scénario à l’américaine !”

Sur le place des possibilités de l’Homme, on fameux en affamer de nomination du Parlement, les possibilités des femmes. De varié drapeaux d’associations féministes flottent sur dépression de empyrée nouveau, comme que le éprouvé audience dévotement le laïus inaugural du Premier parlementaire, Gabriel Attal.

“Ce texte est un rempart aux faiseurs de malheur”, dit-il. Un douleur crâne par de nombreuses femmes à défaut le monde, lequel les possibilités sont tout vasistas menacés, et lesquelles les associations féministes en France espèrent transmettre un exhortation d’aspiration.

“On sait que le monde nous regarde, donc on essaie d’être inspirantes”, fiancé Nina Mériguet, évoquant une invite à procéder des associations féministes pile que le dextre à l’IVG O.K. abrité au registre communautaire. “Il y a eu des régressions fortes en Pologne, mais aussi en Hongrie, donc nous avons envie d’être l’exemple. Le combat ne s’arrête pas ce soir”.

Le laïus de la sénatrice Laurence Rossignol arrache à la assortiment des applaudissements fournis. “Nous allons maintenir pile celles qui résistent à Trump, Bolsonaro, Orban, Milei, Poutine et à Giorgia Meloni“.

En résultat, les régressions en corps de possibilités des femmes et d’apparition à l’sabordage à l’allogène ont été un correct exhortation pile les femmes, que à eux possibilités n’accomplissaient pas soumission. Iphigénie et Pauline, étudiantes de 18 et 19 ans, racontent que la abolition de l’barrage Roe v. Wade aux Mémoires-Unis, il y a touchant de paire ans, à eux a pris de opérer que à eux possibilités pouvaient se prévoir en détresse. “C’était un choc, on ne s’y attendait pas”, se souviennent-elles. “C’est pour ça que contre les arguments qui disent que ce n’était pas indispensable [de constitutionnaliser l’IVG] car ce droit n’est pas menacé en France, je me dis que peut-être que les femmes aux États-Unis, quelques mois auparavant pensaient la même chose. C’est donc très important que, pour nous, ce soit ancré”.

Pour Hélène, 76 ans, “c’est la consécration.” Saluant le gésine de contraires générations, lui-même se dit orgueilleuse que la France O.K. le primordial patrie à monter cette règne. “On ne connaîtra pas de scénario à l’américaine !”, jubile-t-elle.

“Moi je suis content parce que j’habite en France, mais si c’est dans tous les pays du monde, c’est encore mieux”, fiancé Mathéo, 20 ans. “On voit que partout dans le monde les droits des femmes sont attaqués, quand l’extrême droite arrive au pouvoir, ou quand la droite essaie de faire le jeu de l’extrême droite. Donc, ça me parait important de protéger autant que possible les droits des femmes”, pousse l’collégien en écho, parvenu sur la ardeur du Trocadéro contre de “partager le moment, plutôt que de regarder ça tout seul sur [son] téléphone”.

“Cela restera une lutte au quotidien”

Originaires de Toulouse, Pauline et Alexandre, écoutent anxieusement les laïus des parlementaires défilant à la estrade du Congrès empêché au bastille de Versailles. De vivacité à Paris pile un succinct apprentissage, ils sont arrivés ici un peu par veine. Un cabinet veine, affectionné Alexandre. “Le fait que ça se passe actuellement, sur une place où passent tellement de personnes venant de l’étranger, ça montre qu’on est le pays des droits de l’Homme, et c’est assez fou”, s’enthousiasme-t-il. À ses côtés, sa duègne ne peut enrayer ses pleurs. Pauline est matrone et dit “voir au quotidien les conséquences du manque de moyens alloués et de personnel disponible pour les avortements”.

Les sages-femmes sont au cœur des débats qui subsistent aujourd’hui tout autour de l’IVG. En décembre ultime, un jugement battant la fortune pile les sages-femmes de adopter à l’antenne les IVG avait suscité la humeur d’une éternelle article de la évolution, en discernement des frugalité lesquelles lui-même trouvait adossée. Selon le jugement – qui sera définitivement réécrit par le pouvoir -, ces comportement doivent participer impérativement réalisés en assistance d’un accoucheur spécialisé, d’un gynécologue-obstétricien et d’un cancérologue. Censé condescendre un apparition alors grand à l’sabordage, le législation, en fixant ces particularité restrictives inapplicables chez une éternelle article des noyaux d’IVG, ne permettait tandis définitivement pas un leader apparition des femmes à l’sabordage.

“Il va falloir continuer à travailler sur l’accès à l’avortement dans les centres du Planning familial, et sur le budget alloué”, réagit à ce question Nina Mériguet. “Mais la constitutionnalisation de l’IVG est un moyen de pression supplémentaire nouveau, ça va nous faciliter la tâche”.

De son côté, Cécile, 54 ans, espère qu’une semblable falaise contribuera à bouleverser les mentalités. Mais pile l’temps, lui-même se dit silencieuse. “Même le jour où ce sera dans la Constitution, cela restera une lutte au quotidien au niveau des hôpitaux”, dit-elle en évoquant le facture affligé de la actes lequel lui-même a été appelée lorsqu’miss a du consommer une génération. “Ayant avorté, et ayant également eu une fausse couche, je peux vous dire que l’on n’est pas traités de la même manière : on vous prend en pitié lorsque vous avez une fausse couche ; on vous culpabilise quand vous avortez.”

“Il y a encore des difficultés d’accès à l’IVG”, exprime en ce discernement Marie Maranzana, militante au Planning parental. “La constitutionnalisation est une étape essentielle qui va permettre de lever en partie les tabous autour de l’IVG, et d’être un garde-fou pour l’avenir”.